Comment faire une bonne adaptation ?
Bon, après avoir un peu fait le tour des principales catastrophes, passons aux conseils que tout gamer aimerait crier à la face des réalisateurs peu scrupuleux.
Le respect ou la compréhension de l’oeuvre originale
C’est quand même pas compliqué ! Lorsqu’on vient voir un film intitulé Resident Evil on s’attend à retrouver l’univers et l’esprit de la saga Resident Evil !
Certes, il y aura toujours des mécontents, même si le film est fidèle. Car de base, ce n’est pas le même support, et ces deux supports ne répondent pas aux mêmes règles de réalisation. Donc en bon gamer compréhensif, on aimerait une bonne retranscription de l’univers et de ses récits, mais sans pour autant avoir une copie ratée du jeu.
Le premier Silent Hill (2006 – de Christophe Gans etM. J. Bassett) est par exemple une adaptation qui respecte bien l’ambiance et par là l’essence du jeu.
Une narration fluide
Car oui, si tu copies trop le jeu, oh réalisateur, sur certains titres tu vas donner à tes cinéphiles une succession de niveau/péripétie sans progression narrative. Et ça c’est beurk.
Tous les jeux ne sont pas une succession sans profondeur de niveau. Certains sont produits exactement de la meme façon et avec globalement le même objectif qu’un film : raconter une histoire, délivrer un message. Dans le mode exemple facile, on peut citer Heavy Rain, Beyond : Two Souls et Detroit: Become Human ou encore A Plague Tale… Des musts dans leur genre !
Le dilemne de la fidélité ou de l’adaptation libre
Les fans, ces éternels insatisfaits, nous les premiers, veulent quelque chose de fidèle, mais sont parfois déçus si ça l’est trop. Prenons pour le coup l’exemple de Game of Thrones. Super pour les bouquins, écourté et décevant pour la série TV (avis perso) et très intéressant dans le jeu vidéo de Telltales. Pourquoi ? Par ce que le jeu apporte un nouveau point de vue sur le récit sans se prendre (trop) les pieds dans le tapis.
Warcraft (2016) inspiré de l’univers de World of Warcraft, par Duncan Jones, les films Tomb Raider, Detective Pikachu… Street Fighter, génial dans son côté « rien à foutre on vous emmerde »… Tous ont plu car réalisant l’exploit d’être fidèle et de proposer quelque chose de nouveau.
Exemple ultime : Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit (Final Fantasy: The Spirits Within) de Hironobu Sakaguchi. Ce flop commercial est pourtant génial ! Premier film « Final Fantasy » qui ne reprend que de très loin l’univers, qui avait pris le risque d’être premier long métrage en image de synthèse ayant pour vocation de représenter des êtres humains de façon réaliste, qui a couté une fortune colossale et qui avait certainement 20 ans d’avance sur son public.
Si vous créez des jeux et devez les localiser dans d’autres langues, essayez IsAccurate. Ce service permet de choisir le meilleur service de traduction.