• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Dune : Deuxième partie, Ezra Miller, Drake… notre récap’ de la semaine !

    26 juin 2022

    Joker 2, Game of Thrones, Orelsan… notre récap de la semaine !

    19 juin 2022

    One Piece, The Last of Us, Elton John … notre récap’ de la semaine

    12 juin 2022

    Elizabeth II, Sonic Frontiers, -M-… notre récap’ de la semaine

    5 juin 2022

    Stranger Things, Ray Liotta, State of Play… notre recap’ de la semaine

    29 mai 2022
  • Cinéma

    Jurassic World et Star Wars : mêmes déceptions ?

    29 juin 2022
    6.5

    Critique Buzz l’Éclair : vers l’infini sans l’au-delà

    27 juin 2022

    Quels sont les 7 tropes cinématographiques qui deviennent dépassés aujourd’hui

    21 juin 2022

    Disparition de Jean-Louis Trintignant : un maître discret s’en est allé

    18 juin 2022
    5

    Critique Black Phone : pot pourri de boogeyman

    18 juin 2022
  • Jeu Vidéo

    Paris Fan Festival : Le paradis du geek

    23 mai 2022
    5

    Critique Sonic 2 : polissage Megadrive

    31 mars 2022
    8.5

    Test Partie Finale – Triangle Strategy, une aventure riche et intense

    24 mars 2022

    Test Partie 4 – Triangle Strategy, un gameplay réussi bien que perfectible

    22 mars 2022

    Test Partie 3 – Triangle Strategy, une rejouabilité pertinente

    18 mars 2022
  • Littérature

    L’Orange mécanique, quand le lexique s’enrichit par l’usage

    28 juin 2022

    [À la découverte] Un recueil poétique riche en émotions signé Bernard Anton

    24 juin 2022

    [À la découverte] Un nouveau mouvement littéraire et artistique prend vie : le Destructuralisme Libérateur !

    22 juin 2022
    10.0

    Critique Mon herbier des gens : prenez-en de la graine !

    20 juin 2022
    9.0

    Critique La petite encyclopédie galactique : une surprenante visite guidée de l’univers !

    17 juin 2022
  • Musique

    Rêvalité : on a classé les albums de -M-, du pire au meilleur

    14 juin 2022
    5.0

    Critique Rêvalité : Tout petit prince

    5 juin 2022
    7.0

    Critique TOUT PEUT ARRIVER : Roméo Elvis et vertu

    3 juin 2022

    Michael Giacchino : de Speed Racer à John Carter, retour sur ses meilleures compositions (Partie 3)

    31 mars 2022

    Michael Giacchino : de Star Wars à The Batman, retour sur ses meilleures compositions (Partie 2)

    30 mars 2022
  • Série
    7.5

    Critique Irma Vep, saison 1 épisodes 1 à 3 : autoportrait désabusé

    27 juin 2022
    6.0

    Critique Obi-Wan Kenobi, saison 1 : Formule Wan

    27 juin 2022
    6

    Critique Umbrella Academy saison 3 : intimité salutaire ?

    24 juin 2022

    6 Raisons pour lesquelles certains reboots de séries fonctionnent et d’autres non

    20 juin 2022
    7.0

    Critique Batman Autopsie : le podcast prestigieux de Spotify

    15 juin 2022
  • Spectacle
    8.5

    Avignon 2022 – 13 : le récit inattendu d’un rescapé du Bataclan

    21 juin 2022
    8.5

    Avignon 2022 – Mademoiselle Gazole : un peu d’enfance à louer !

    11 juin 2022

    Paris Fan Festival : Le paradis du geek

    23 mai 2022
    9.0

    Critique Florence Mendez dans Délicate : la nouvelle tornade belge qu’on adore

    22 mai 2022
    8.0

    Critique L’épopée du buveur d’eau : une comédie so seventies !

    20 mai 2022
Facebook Twitter Instagram
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Morbius : Tofu avarié
Critique Morbius : Tofu avarié
© Sony Pictures
Cinéma

Critique Morbius : Tofu avarié

Emeric Bispo Emeric Bispo29 mars 2022Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lire
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Sony et son Spider-Man Universe s’incrustent de nouveau sur les grands écrans avec Morbius et après un Venom 2 catastrophique, le studio confirme avoir le pire univers partagé de tous les temps. Une honte. ATTENTION SPOILERS

Vous vous rappelez du temps où Twilight était considéré comme la pire traitrise du mythe vampirique ? Ce temps est désormais révolu, laissez place à Morbius. On passera vite le résumé de l’histoire : le génie éponyme souffre d’une maladie de sang, du coup il couple son ADN avec celui d’une chauve souris vampire. Evidemment tout ne se passe pas bien, puisque ses expériences le transforme en suceur de sang qui va devoir combattre sa partie bestiale… Enfin ça du moins c’est sur le papier. 

Parce que trop frileux d’en faire un véritable héros tragique à la docteur Jekyll et Mr Hyde; le studio a l’idée de génie de créer le premier vampire végan de la pop culture. Le pauvre petit Morbius ne boit pas du sang humain mais du sang synthétique bleu, pour bien respecter le PG-13. En un choix, tous les enjeux dramatiques de l’anti-héros tombent à l’eau pour n’être qu’un prétexte à pouvoir mettre le logo Marvel sur l’affiche. Le studio suce jusqu’à la moelle toute substance du comics et l’aseptise pour attirer les aficionados de super-héros en salle et se remplir les fouilles, sans n’avoir une once de respect pour le personnage d’origine (à l’image de leur adaptation de Venom). Le métrage s’avère tout aussi végétarien que son héros puisqu’aucune goutte de sang n’est à signaler dans ce pseudo film de vampire.  

T’as pas une gueule de porte-bonheur

Pour compenser cela, la réalisation de Daniel Espinosa tente, tant bien que mal, de gonfler dramatiquement son histoire à travers différentes pirouettes : l’anti-héros s’accoutume au sang synthétique et devra donc au bout d’un moment siroter de l’hémoglobine humain pure race. Idée de compte à rebours somme toute intéressante, avant de plonger dans ses passe-temps carnassiers. SI LES SCÉNARISTES NE L’AVAIENT PAS ABANDONNÉ EN COURS DE ROUTE ! La problématique est verbalisée pendant les deux tiers du film pour au final ne jamais trouver de conclusion ou créer de péripétie, le protagoniste se contentant toujours en fin de film de son smoothie synthétique comme si de rien n’était.

Des trous béants de scénario similaires jonchent le long métrage, donnant la fâcheuse impression que des coupes drastiques ont été opérées. A l’image de ces deux seringues de poison, (une pour tuer le méchant, une pour se suicider) avec lesquelles Michael Morbius évoque de s’ôter la vie, à cause de sa “malédiction”. Une problématique totalement passée sous silence en cours de route. 

Morbius, un film qui n’a pas les crocs

Les deux bouchers en charge du script, Burk Sharpless et Matt Sazama, déjà à l’œuvre sur les monuments que sont Dracula Untold, Gods of Egypt et Power Rangers, saucissonne l’histoire avec d’incroyables raccourcis scénaristiques ou incohérences tel que ce moment où le personnage a besoin d’un laboratoire et tombe par hasard sur des brigands qui ont un labo ! L’utilisation du hasard est le pire ennemi du scénario… Ne parlons même pas de la fin du film qui tease la transformation d’une victime en vampire suite à une morsure, alors que tous les précédents mordus n’ont jamais été transmutés… 

Du côté des personnages secondaires, tous dotés du charisme d’une tranche de jambon Herta, ces derniers brillent par leur inutilité et existent seulement pour commenter à voix haute ce qu’on voit à l’écran. Si on pouvait penser que Jared Letrop en ferait des caisses comme à son habitude, on s’étonne de sa prestation (trop ?) minimaliste. Cependant l’andouillette d’or du cabotinage revient à Matt Smith, incarnant l’ami de Michael puis son antagoniste. Ce dernier se transforme lui aussi en vampire et assume sa partie bestial en mangeant (hors champs, évidemment) de pauvres petits innocents. Un méchant complètement incompréhensible puisqu’il est dénué de toute logique psychologique et servant seulement de prétexte à des scènes d’action. Des séquences où l’ennui prédomine puisque le film ne prend même pas la peine de justifier ses conflits et de fait, reste privé d’enjeux. Le cahier des charges nécessite de la baston, donc le vilain veut faire la bagarre avec son ami. Pourquoi ? On cherche encore. 

Quand tu fuis la salle pendant une projection de Morbius

Les scènes d’action quant à elles se rapprochent plus d’une foire à la saucisse que des moments épiques de cinéma. Les effets spéciaux, tels des planches de charcut’, peuvent s’avérer inventifs, mais en bouffer des kilos, cela finit par nous donner des boutons. Les effets de sonar et la modélisation des déplacements du vampire sont inspirés, mais l’équipe de postproduction ont l’air d’avoir été tellement fiers de leurs visuels qu’ils nous les ont foutu à toutes les sauces. On n’en retient qu’une indigestion .

Le climax est tellement illisible de bouillasses numériques que l’on ne voit même plus les doublures CGI mais un gloubiboulga de vagues et d’explosions. Les accélérations et les Bullet Time rappellent les pires copycats sous produits de Matrix, du début des années 2000. Le prix du mauvais goût est cependant décerné à la scène où Morbius procède à un Kamé Hamé Ha de chauve-souris pour battre son ennemi… Même les comics les plus débiles n’auraient pas osé.

Un projet putassier et opportuniste

Mais outre le désastre artistique, la stratégie entourant le projet empeste les abats rances voulant se raccrocher au succès de ses concurrents et notamment Marvel Studios. Nous pouvons qualifier la promotion de carrément mensongère, à vouloir teaser l’apparition du tisseur au travers d’une affiche de Spider-Man présente dans la bande annonce. Scène au final absente du film, tout autant qu’une quelconque mention du super-héros. La présence du Vautour, bien mis en avant dans la promotion, est quant elle réservée aux scènes post génériques, les plus gênantes à ce jour. 

Publicité mensongère

Après avoir été propulsé dans le “Venomverse”, suite aux événements de No Way Home, le méchant ailé de Homecoming donne rendez-vous à Morbius dans le but de lui proposer une alliance pour combattre le tisseur, qu’il accuse hypothétiquement d’être responsable de son voyage interdimensionnel. Une scène complètement lunaire, puisque d’une part, il est impossible que le Vautour sache que l’homme araignée soit responsable de la fracture du multivers. Et d’autre part, les deux ne se connaissant ni d’Adam, ni d’Eve et que l’existence de Spider-Man dans cet univers n’a jamais été officialisé, il est tout bonnement impossible que cette alliance soit cohérente. Un teasing putassier fait au forceps dans lequel on ne retient que la ringardise de la scène. A l’image de l’entièreté du long métrage. 

Morbius atteint des sommets de médiocrité de bout en bout qui fera pleurer des larmes de sang (à défaut d’en avoir dans le film) aux fans de comics ainsi qu’au grand public. Une nouvelle insulte envers le matériau de base, qui se hisse au niveau des plus gros navets du genre et qui a pour seul mérite de nous faire dire que Daredevil, Les 4 fantastiques ou Hulk c’était pas si mal en fait.

Morbius est à éviter des salles obscures à partir du 30 mars.

Avis

3 Indigent

Morbius trouve sa place dans les pires films de super-héros. Le métrage est une totale trahison de l'essence du personnage causé par un refus d'embrasser la caractéristique monstrueuse de son protagoniste et par extension de créer le moindre enjeu. Que ce soit l'écriture, la direction artistique ou même la stratégie marketing, tout dans ce projet rappelle les heures le plus sombres du genre...

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Marvel Sony Spider-Man
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

Jurassic World et Star Wars : mêmes déceptions ?

6.5

Critique Buzz l’Éclair : vers l’infini sans l’au-delà

Quels sont les 7 tropes cinématographiques qui deviennent dépassés aujourd’hui

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles du moment
  • Critique Jurassic World - Le Monde d'Après : Mission CrétinosaurusCritique Jurassic World – Le Monde…
  • Critique The Time Traveler’s Wife saison 1 épisodes 1 à 3 : le temps n’est toujours rienCritique The Time Traveler’s Wife saison 1 épisodes…
  • Joker 2, Game of Thrones, Orelsan… notre récap de la semaine !Joker 2, Game of Thrones, Orelsan… notre récap de la…
  • Cannes 2022 - Critique Decision to Leave : In the Vertigo of LoveCannes 2022 – Critique Decision to Leave : In…
  • Critique TOUT PEUT ARRIVER : Roméo Elvis et vertuCritique TOUT PEUT ARRIVER : Roméo Elvis et vertu
  • Concours

Concours – terminé – Little Palestine : 3 DVD à gagner !

16 mai 2022

Concours – terminé – COMPARTIMENT N°6 : 2 Blu-ray & 1 DVD à gagner !

29 avril 2022
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfaits. En cliquant sur “Accepter”, vous consentez à l'utilisation de tous les cookies. Pour refuser, cliquer sur "Refuser". Sinon, vous pouvez cliquer sur "Paramètres des Cookies" pour en gérer leur utilisation. Enfin, pour en connaître nos usages, cliquez sur "En savoir plus".
Paramètres des CookiesAccepter toutRejeterEn savoir plus
Manage consent

Privacy Overview

This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Necessary
Toujours activé
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. These cookies ensure basic functionalities and security features of the website, anonymously.
CookieDuréeDescription
cookielawinfo-checkbox-analytics11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics".
cookielawinfo-checkbox-functional11 monthsThe cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checkbox-necessary11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary".
cookielawinfo-checkbox-others11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other.
cookielawinfo-checkbox-performance11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance".
viewed_cookie_policy11 monthsThe cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data.
Functional
Functional cookies help to perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collect feedbacks, and other third-party features.
Performance
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Analytics
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Advertisement
Advertisement cookies are used to provide visitors with relevant ads and marketing campaigns. These cookies track visitors across websites and collect information to provide customized ads.
Others
Other uncategorized cookies are those that are being analyzed and have not been classified into a category as yet.
Enregistrer & appliquer