Le cinéma coréen continue de surprendre avec The Villainess, film d’action-mais-pas-que signé par Jung Byung-gil avec une impressionnante Kim Ok-bin en tueuse à qui il ne vaut mieux pas briser le cœur.
Plusieurs films en un. Dès l’introduction, un faux plan-séquence en caméra subjective, The Villainess impose son style : c’est nerveux, ultra violent et ça mixte Hardcore Henry et Old Boy. Ok, on n’est pas là pour rigoler, on a compris. Le long-métrage semble prendre un malin plaisir à s’inspirer de ceux qui l’ont précédé et pioche dans Nikita, John Wick, The Raid, Au revoir, à jamais, etc.. Un cocktail explosif qu’on ingurgite sans se faire prier tant les séquences d’action mettent un point d’honneur à nous émoustiller par une mise en scène parfois improbable, souvent folle, mais toujours lisible et rythmée.
Du culot, un poil trop. Sauf que The Villainess ne se contente pas de nous montrer du bourrin, il laisse aussi s’exprimer son côté romantique. Un mélange qui fonctionne étonnamment bien et qui permet au film de tenir sur la longueur sans temps mort. Seul regret : des flashbacks mal insérés ajoutent de la confusion à un scénario pourtant simple.
The Villainess sort en VOD le 23 mars et en DVD et Blu-ray le 28 mars 2018 chez Wild Side
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