Bien qu’un peu refroidi par son passage à New York (Melody), John Carney n’en a pas abandonné son goût pour la musique et les belles histoires. Pour preuve, ce Sing Street endiablé où on y parle adolescence et rock’n’roll !
Quand la musique est bonne, bonne, bonne. Peu de réalisateurs se montrent capables de mettre en scène une bande-son comme John Carney. Le cinéaste donne non seulement un véritable cours de rock, mais utilise les morceaux originaux, qu’il a composé en compagnie de Gary Clark, comme partie intégrante et essentielle de son histoire. Il crée ainsi une ambiance électrisante, divertissante, et profondément touchante.
Universel. Qu’importe si le long-métrage se veut nostalgique d’une certaine époque, ce n’est que pour mieux en démontrer l’intemporalité. On s’attache à cette bande de jeunes, leur côté humain et sincère, ces « paumés » dont l’un est prêt à tout pour séduire la jolie fille du quartier. Entre deux refrains déchaînés, on rit, on s’émeut, et on rêve un peu. Sing Street c’est un concentré de bonne humeur avec (très) peu de fausses notes.