Le premier épisode (notre critique) annonçait une saison 3 de Preacher axée sur le passé de Jesse Custer, le résultat est superbe, de loin la meilleure saison du trio infernal.
Vers l’infini et l’au-delà. En replongeant dans la famille L’Angelle, Jesse Custer met de côté la traque de Dieu alors que Cassidy et Tulip ont enfin l’opportunité de vaquer à leurs occupations respectives. Un gain de fraîcheur scénaristique qui offre à nos protagonistes des trames narratives plus personnelles où tout le monde y gagne, surtout nous. Adieu les poncifs et bonjour les nouveautés qui viennent raviver la flamme de Preacher de façon audacieuse. Aux côtés des anciens personnages, comme le Saint des Tueurs ou Hitler, viennent se greffer Satan, Dieu ou l’Archipère pour un regain d’air frais sous couvert d’une bonne dose d’hémoglobine et de situations méta des plus agréables.
Une réussite osée. Grâce à ces prises de risque, Preacher parvient à trouver son rythme de croisière. Son humour noir décuplé, sa trame fantastique s’en donne à cœur joie alliant ambiances vaudou et situations iconoclastes comme personne. Toujours chorégraphié aux petits oignons, regorgeant d’inventivité dans sa mise en scène et ses rebondissements, ce western horrifique s’assume enfin. AMC nous offre un show désormais certifié incontournable et on attend avec impatience l’annonce du renouvèlement pour aller encore plus loin dans ce mélange de WTF et de nostalgie.
Un commentaire
Génial ! Le final de la saison 3 est formidable… A voir absolument.