Alors que le premier épisode de la saison 2 de Preacher nous promettait une virée diaboliquement géniale, la suite s’est révélée assez plate, ou presque.
Jouissif. On ne va pas se le cacher, Preacher reste un pur moment télévisuel dont on aurait du mal à se priver. La violence des scènes alliée à un humour noir décapant, le tout avec notre bande de potes hétéroclite reste une valeur sûre chez AMC. Suivant davantage les comics que dans une saison 1 qui se perdait sur la durée, on rentre enfin dans le vif du sujet, retrouver Dieu tout en esquivant le Saint des Tueurs et le Grail, chacun apportant son quota de références cinématographiques. Avec son lot d’irrévérences et son regard iconoclaste sur l’Enfer, pas de doute, on avait la foi.
Un poil poussif. Sauf que nos personnages établissent un campement et avec leur sédentarisation, Preacher fait du surplace. Car si Jesse Custer (Dominic Cooper) est investi d’une mission divine, les deux autres s’ennuient sec et nous aussi. Alors oui, l’introduction de nouveaux personnages dynamise un peu l’ensemble et tease l’arrivée imminente d’une saison 3 pas piquée des hannetons. Mais on reprochait à la saison 1 de se laisser aller à une simple ambiance plutôt qu’à une narration efficace et ça a recommencé…