Monster Hunter Rise revient en force avec un DLC nommé Sunbreak, apportant du contenu fort appréciable… mais peut-être trop artificiel ?
Lors de la 1ère partie de notre test sur Monster Hunter Rise : Sunbreak, titre développé par Capcom, nous avons mis l’accent sur la patte artistique du titre. Celle-ci s’avère excellente dans son ensemble, avec des panoramas vertigineux à couper le souffle, couplée à une bande sonore impeccable et maîtrisée de bout en bout. On regrette cependant une technique bien faiblarde qui aurait pu être davantage améliorée.
Cette fois-ci, nous nous intéressons au scénario et surtout à la durée de vie du DLC, point central pour tous les aficionados de la série. Même si tu en auras clairement pour ton argent (avec une certaine réserve tout de même), on reste un chouïa déçus par rapport à certains points qui nous dérangent…
Ton personnage, après avoir terrassé la Narwa, profitait pleinement de ses jours de congés avant d’être alpagué par Rondine, marchande maritime du village Kamura. Ni une, ni deux, on lui demande de venir en aide à l’avant-poste d’Elgado, nouveau lieu faisant office de hub central de Sunbreak. En effet, il semblerait qu’un phénomène étrange s’y produise : quelque chose aspire la vie de la faune et la flore ce qui menace l’écosystème de la région. Bien que le speech de départ ne se veut en aucun cas original, il attise notre curiosité et on se prend au jeu de découvrir la vérité qui découle de ce mystère.
D’ailleurs, il est important de préciser que le scénario tient la route et propose une trame logique et semée de bonnes surprises. Comme dit dans la 1ère partie du test, les cinématiques renforcent l’ambiance mystérieuse du titre et se révèlent riches en actions et en révélations. A ce propos, si tu souhaites en découvrir davantage sur le lore de Elgado et de ses personnages, n’hésite pas à discuter avec eux, et notamment Fiorayne et Chichae. Dernier point crucial : l’implantation du « boss final » (sans spoil) s’inscrit parfaitement dans la trame scénaristique et ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe… ouf !
En dehors de cela, le DLC propose une pléthore de quêtes qui ravira les plus aguerris d’entre vous, avides du rang G des anciennes générations. Celui-ci augmente drastiquement la difficulté du titre et promet de nombreuses heures de souffrance. Contrairement au jeu de base, chaque rang (ici appelé rang Maître) propose un nombre conséquent de quêtes et de monstres à dégommer. On y retrouve tous les monstres de Rise et des inédits : 11 nouvelles créatures et 6 variantes. Nous te laissons le plaisir de découvrir, par toi-même, leur identité.
Bien que le contenu soit plutôt diversifié dans l’ensemble, on pourrait reprocher à Sunbreak son manque de prise de risques. En effet, passé la surprise des quelques nouveaux monstres de la licence, on reste sur notre faim. On aurait préféré que la liste de nouveautés soit plus importante, surtout au vue du prix du DLC (avoisinant les 40€). A cela s’ajoute le retour d’un gros défaut du jeu de base : l’incapacité d’accumuler les points de rang avant la fin du scénario principal. Cette contrainte nous empêche clairement de terminer toutes les quêtes de chaque rang et nous pousse à rusher pour débloquer la limitation de rang maître. Un choix très discutable… et incompréhensible !
A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, la première salve de nouveaux monstres vient de sortir. Ils sont au nombre de quatre et comptent te faire passer un très mauvais quart d’heure. La difficulté monte d’un nouveau cran pour notre plus grand plaisir ! A savoir qu’il faut que tu sois au rang Maître 10 pour pouvoir les affronter.
Qu’en est-il du gameplay et des autres nouveautés ? Nous y revenons ici.