Trois itérations cinématographiques d’un même super-héros en quelques années, ça peut faire beaucoup, mais quand Marvel reprend en main l’homme-araignée, on doit reconnaître qu’on a droit à un Spider-Man Homecoming assurément neuf.
Pas vraiment « super » ce héros. On ne va pas se le cacher, question action Jon Watts n’est pas au niveau d’un Sam Raimi. Le réalisateur fait le job, mais il lui manque ce côté épique, une mise en scène capable de nous provoquer un frisson au-delà du minimum syndical. On y retrouve les codes des films Marvel, avec ce qu’il faut d’humour et de baston, et comme d’habitude, ça assure le spectacle et on apprécie le divertissement, même sans ce petit truc en plus.
Mais super ado. Sauf que Watts ne voulait pas tant filmer un super-héros qu’un adolescent dans un monde qui le dépasse. Tom Holland incarne ainsi, et de loin, la meilleure version de Peter Parker à laquelle on ait eu droit avec son charme et sa naïveté juvénile. Il y est question d’amour, des potes, de la recherche d’une la figure paternelle, d’un grand pouvoir qui implique de grandes responsabilités… Bref, dans ce Spider-Man Homecoming on se sent comme à la maison, avec notre copain l’araignée.