La touche new-yorkaise ne nous aura définitivement pas séduits durant ce Champs-Élysées Film Festival. Tentant encore d’oublier Nasty Baby, on découvre un Stinking Heaven du même gabarit. Enfin presque.
On ne peut nier la tentative scénaristique du film, cherchant à raconter comment une personne peut briser même un groupe de marginaux en apparence soudés. Sur le papier, pourquoi pas. À l’écran, on se demande juste pourquoi. Pourquoi avoir rendu ces personnages si superficiels dont les rapports ressemblent à une cacophonie constante sans but où il faut démêler l’utile d’un amas d’inutile ?
Pourquoi avoir choisi de filmer caméra à l’épaule à la vieille pellicule, contrastant l’image à l’excès pour une sensation de souvenir de vacances au mieux, vieux porno des années 70 sans sexe au pire ? Heureusement que l’histoire avance, cela permet au moins de voir arriver la fin dans un soupir de soulagement.
Stinking Heaven n’a pas de date de sortie française et était présenté au Champs Élysées film festival