Déjà amplement satisfaits par le virage scénaristique opéré par Gotham depuis un moment, le show de la Fox vient, avec cette saison 4 (notre critique du season premiere), de prouver qu’elle était LA série super-héroïque à suivre.
Vilains en pagaille. Avec un Gordon dépassé et en retrait, Gotham peut à sa guise nous émerveillé avec les véritables personnages du show, les méchants. C’est donc avec un plaisir non feint qu’on découvre les arcs narratifs esquissés 4 années plus tôt proposer des versions affirmées de Nigma, du Pingouin ou la « nouvelle » Poison Ivy. C’est dans ce petit monde rodé que débarque l’annonciateur du chaos murmuré depuis le début, le Joker. Métamorphosé et inspiré de la version illustrée de Alex Ross ou du Killing Joke, Cameron Monaghan livre deux prestations magistrales pour le prix d’une.
Héros en devenir. Appuyé par une imagerie sombre et contrastée qui tend vers le gothique et l’imaginaire cauchemardesque, Gotham use de tous les artifices pour servir son prochain maître, Bruce Wayne. Lequel, encore à ses débuts, parvient à donner un visage au personnage torturé, qui devrait bientôt se vêtir d’une cape noire. Le Dark Knight est en chemin, espérons que la Fox nous offre avec son ultime saison, le dénouement nécessaire à la naissance d’une légende.