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Dans la grande Histoire du cinéma s’y dissimule de plus petites, à l’abri des regards populaires. Le Soldat Laforêt est un film que petits et grands ont oublié au profit d’œuvres plus identifiables, comme La Grande Vadrouille. Pourtant, l’unique film de Guy Cavagnac rit lui aussi du même contexte difficile : en pleine Seconde Guerre Mondiale, un soldat perd son régiment et navigue au gré des rencontres. Enfin ça, c’est pour le point de départ.
Le récit ne tarde pas à bifurquer vers une sorte d’Alice aux pays des merveilles soixantuitarde. Chaque rencontre incarne une figure de l’époque, du mariage difficile à la fille nue guitare à la main. Forcément désuet, Le Soldat Laforêt parvient pourtant à charmer grâce à une nonchalance délectable. Son absence de prétention rend la ballade agréable à vivre, même lorsque la gravité s’invite au détour d’un mari cocu.
L’interprétation générale est au diapason : légère comme un pinson et amusée de la cocasserie de chaque situation. Alors bien sûr, ce long-métrage ne révolutionnera pas le cinéma. Il manque parfois de substance et s’arrête avant même d’avoir creusé la moelle épinière de chaque échange. Mais il n’est déplaisant de faire des redécouvertes aussi sympathiques à vivre.
Le Soldat Laforêt sort le 07 septembre 2016 en DVD.
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