On l’aura attendu ce Death Wish ! Non pas en tant que remake d’Un justicier dans la ville, mais pour sa promesse de revoir un Bruce Willis impliqué, lui qui semblait avoir abandonné toute passion pour son métier dans des dizaines de DTV bas de gammes.
Regain de motivation. Pour le coup on n’est pas déçus. Même si l’acteur a par moment des absences, on lui retrouve des expressions qu’on n’avait pas vu depuis un bail et il se montre à son aise en chirurgien déboussolé qui va petit-à-petit se transformer en machine à tuer. D’autant qu’il peut compter sur Eli Roth derrière la caméra pour lui livrer un actioner taillé sur mesure avec quelques plans gores à la clé.
Bancal. Sauf que deux choses plombent plus le film que le flingue de Bruce Willis. Tout d’abord un rythme décousu, la faute à une longue introduction et des personnages secondaires inintéressants que le long-métrage s’échine à placer ici et là pour pas grand chose. Ensuite, une morale plus que douteuse où la justice privée et l’usage personnel d’armes à feu sont vite-fait questionnés avant d’être adoubés par la population et la police. Sous la présidence de Trump, le message de Death Wish passe mal, très mal…