Marqué par le scandale de la « fausse » équipe paralympique espagnole en 2000, le réalisateur Javier Fesser signe un Champions avec des non-acteurs véritablement déficients mentaux. Un film avec un cœur gros comme ça.
Maladresse. Toute la bonne volonté du monde ne camouflera pas le principal souci du métrage : son traitement un peu pataud. Champions suit un chemin balisé où l’on passe par des étapes obligés autour de la vision qu’on peut avoir du handicap. L’ensemble souffre également de passages mal amenés autour d’un couple en difficulté.
Tendresse. Des défauts visibles, mais loin de gâcher le plaisir pris avec ces Champions du rire et de l’optimiste. Loin de se moquer, le film s’amuse AVEC eux et on s’attache à chacun. Le regard est toujours bienveillant et amène son lot de réflexions lors des moments plus dramatiques. Une ode au vivre ensemble loin des préjugés qui nous laisse avec le sourire. Sincère, généreux, respectueux, sur le terrain de la tendresse, le long-métrage remporte le match haut la main.