Issu d’une licence ayant fait ses preuves dans le monde du FPS, Killzone : Shadow Fall se targue de renouveler la licence : coup marketing ou véritable coup de poing ?
Le rendu visuel démontre à la fois la puissance de la console, mais aussi le savoir-faire du studio Guerilla. 35 ans après Killzone 3, les Helgasts cohabitent sur la belle planète des Vectanes, un mur séparant les deux civilisations dans une paix précaire… Si la saga ne brillait pas par son inventivité, les développeurs ont fait un effort. Chaque mission s’inscrit de façon logique dans le scénario et le tout s’enchaîne agréablement.
Le gameplay ne se démarque pas des FPS classiques. La petite touche originale vient du drone multitâche OWL et de l’écho tactique, très pratiques car le jeu possède une difficulté décroissante, bien corsé au début.
L’aspect multijoueur, à découvrir après environ 10heures de solo, ne propose pas d’écran partagé, mais jusqu’à 24 joueurs en ligne, sur les éternels deathmatch, capture de drapeaux… et quelques innovations bienvenues, comme la personnalisation des règles des modes. Killzone ne propose pas de progression des classes : débutants et vétérans devront se démarquer par un talent… difficile à évaluer puis-qu’aucun indicateur ne précise les statistiques. De même l’affichage s’avère mal pensé pour les objectifs, consultables depuis le tableau des scores…