Si les premiers épisodes de Shades of Blue nous avait un peu laissé de marbre, la saison 1 démontre néanmoins qu’il y a des femmes flics plus intéressantes que Julie Lescaut.
Un ripou, tous pourris. D’ordinaire épisodique, la série policière connaît un vent de fraîcheur avec ce Shades of Blue davantage feuilletonnant où l’étau se ressert toujours plus sur nos mauvais flics. Chantages, mensonges, falsifications, meurtres, enlèvements… sans aucun manichéisme, le show fait la part belle à la zone d’ombre tapie en chacun et questionne sur le vrai pouvoir de l’insigne.
Femme forte. L’intérêt de la série réside néanmoins dans son féminisme avec cette détective mère célibataire (surprenante Jennifer Lopez), entourée d’hommes qui veulent la contrôler. Tout l’enjeu sera alors de se libérer de l’emprise masculine et d’essayer de protéger sa « famille ». Par le prisme de la corruption, Shades of Blue traite surtout de courage et de liberté. Une manière peu orthodoxe, mais néanmoins pertinente de montrer que les femmes sont bien l’égales des hommes et plus encore.