Quand on a Chris Miller et Phil Lord, soit les réalisateurs de La grande aventure LEGO et créateurs de The Last Man On Earth, à la production, autant vous dire que le niveau d’exigence est élevé. Mais il faut croire que ces derniers n’ont jeté qu’un regard rapide sur Son Of Zorn…
Rire et malveillance. Au moins la série respecte le cahier des charges attendu : l’humour noir y est, les dialogues sont plutôt bien écrit, et Jason Sudeikis possède un incroyable talent de doubleur (déjà aperçu dans Angry Birds). Même le décalage graphique entre le héros de dessin-animé tout droit sorti des Maîtres de l’univers et le monde réel fonctionne pas mal. Bref, c’est irrévérencieux, adulte, absurde, alors qu’est-ce qui cloche ?
Manque d’ambition. Pour vraiment finir de convaincre, encore aurait-il fallu que ce premier épisode nous propose une véritable histoire. La reconstruction des liens entre père et fils ne sert, pour le moment, qu’à offrir une succession de sketchs sans réellement sentir le potentiel narratif de la série sur le long terme. D’autant que les interactions entre Zorn et sa progéniture se trouvent paradoxalement être les moins naturelles visuellement. Va falloir muscler tout ça si la série veut nous mettre K.O…