Dans la lignée de ce qui a été fait pour Les Misérables, Kurokawa continue d’éditer des œuvres majeures sous forme de manga. Ici, il s’attaque à un monument de la télévision britannique : Sherlock !
De la difficulté de la fidélité. Ce premier tome reprend exactement le premier épisode de la saison 1 de la série intitulé Une étude en rose. Jay, le dessinateur, est parvenu à réduire en un peu plus de 200 pages les 90 minutes que composent le pilote télévisuel. On peut dire que le pari est réussi ! On retrouve sans mal tous les éléments du show, jusqu’à dans la mise en scène. Le mangaka est parvenu à retranscrire chaque plan sous format papier sans qu’on y perdre en lisibilité de l’action et en compréhension.
Le petit truc en plus. Si on reconnaît également aisément les traits de Benedict Cumberbatch et Martin Freeman, Jay y a intégré son propre style pour leur donner sa touche personnelle. Ainsi, notre Sherlock a un regard bien plus affûté qui pourrait presque le faire passer pour le méchant de service selon les cases. Quant à Watson, il gagne en profondeur et semble un poil moins chétif que son homologue de chair et de sang. Une excellente manière de plaire aux fans et d’amener un nouveau public !