En 1973, Mohammed Ali est retranché dans son camp d’entraînement pour préparer le combat du siècle. Mais c’est davantage les talents d’orateur que les poings du boxeur qui ont intéressé Victor Bockris qui y voyait déjà le combat du ciel d’un homme pas comme les autres…
Portrait intime. Avec ce livre, on rentre dans l’intime, le secret. L’auteur nous livre un récit au plus près de Mohammed Ali que l’on découvre loin, très loin du ring. C’est avec une certaine fascination que l’on rentre dans la tête de celui qui déclarait à qui veut l’entendre qu’il allait donner des cours de poésie à Oxford. Il parle beaucoup, il parle bien, il écrit, et il y a les non-dits… Il y a de la dualité dans le bonhomme et son combat se joue d’abord dans son esprit… On y découvre ainsi la vérité derrière le mythe.
Hommage lassant. Mais à moins d’être fasciné par Mohammed Ali, à l’image de l’auteur, on se rend compte que le plaisir va tourner court : le sportif se la raconte, s’amuse avec les mots et chaque chapitre n’est qu’un éternel recommencement. Il y a des photos, certes, des poèmes aussi, et pourtant au fil des pages une certaine lassitude s’installe face à une écriture peu rythmée. Et finalement on abandonne avant le round final…