Dès les premières minutes de Lady Snowblood, un air de déjà-vu s’empare de notre esprit. Ce n’est pas si étonnant, car ces deux films japonais de 1973-74 ont influencé Quentin Tarantino pour son diptyque, Kill Bill 1 & 2. Comme toujours avec le réalisateur il est difficile de trouver la frontière entre l’hommage et la simple reproduction, mais on ne va pas entrer dans cet éternel débat, bien trop souvent stérile.
Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que le cœur du récit du premier Lady Snowblood est l’histoire d’une vengeance. Celle de la princesse Yuki qui part dans une quête sanglante – et surtout tranchante – contre les assassins de sa famille. Quant au second volet, on laisse le pitch volontairement mystérieux pour ne pas « spoiler » inutilement.
L’ensemble des deux œuvres possède un je-ne-sais-quoi qui leur confère un charme dévastateur. On admire la férocité des chorégraphies et le charisme de son actrice principale, malgré une baisse significative de la qualité du second film par rapport au premier. Ce diptyque de chanbara (film de sabre japonais) mérite amplement un détour cinéphilique et d’ainsi rendre à César ce qui appartient à César, n’est-ce-pas Quentin ?
Lady Snowblood 1 & 2 sort le 28 septembre en DVD/Blu-ray.