En règle générale, qui dit adaptation live d’un manga culte par les Américains dit : « Sauve qui peut, les femmes et les fans d’abord ! ». Et si on pleure toujours des larmes de sang au souvenir de Dragon Ball Evolution, on se rassure : Ghost in the Shell nous livre un sacré hommage.
L’intelligence du sujet. Loin d’être un désastre, le film de Rupert Sanders se préoccupe sans cesse de la fidélité à l’oeuvre originale. Ainsi, la similarité de certains plans tient davantage d’un souci d’honorer le récit que d’un bête copier / coller, d’autant que cette ressemblance se veut suffisamment réinterprétée pour être savourée. On ressent ainsi l’évidente honnêteté d’un produit qui ne cherche pas tant à égaler qu’à offrir une vision modernisée de son modèle, en quête d’un nouveau public.
Le défaut de la richesse. Aucune malveillance donc dans ce Ghost in the Shell qui n’a parfois pas les moyens de ses ambitions. Pour preuve, une histoire qui ne fait qu’effleurer de nombreuses pistes narratives, dévoilant les clés de cet univers sans pouvoir vraiment les développer. Cela créer, dès lors, une frustration de ne pas en voir plus, surtout lors de sa conclusion un peu précipitée, mais qui donne l’envie d’une suite.
Un commentaire
Tout à fait d’accord.