Avec 13 Hours, Michael Bay délaisse un temps les Transformers et les explosions (enfin presque) pour partir en guerre façon « La chute du faucon noir », la finesse en moins (faut pas abuser). C’est sale, c’est bruyant et c’est comme ça qu’on l’aime !
Déluge de plombs. Il aura beau essayer de nous vendre un scénario (tiré d’une histoire vraie) lors d’une introduction un peu longuette, Michael Bay a la subtilité d’un mec bourré en pleine tentative de séduction. Son 13 Hours est une ode à l’amitié virile, à l’American Soldier, à la testostérone et aux fusils d’assauts. Bref, deux heures où on laisse le romantisme de côté pour faire parler la poudre en pleine guérilla urbaine. Voilà de quoi nous rappeler le bon temps de la série Strike Back.
Michael Bay sans fanfare. Pourtant, dans cet actioner bordélique, on s’aperçoit vite que quelque chose manque (et on ne parle pas du scénario), la touche Michael Bay ! Le réalisateur fait le job, mais reste finalement très classique dans sa mise en scène. Pour le coup, il oublie d’y insérer sa petite touche personnelle, signant alors un 13 Hours conventionnel bien qu’efficace. Un comble quand on connaît le cinéaste !
13 Hours est sorti en vidéo le 13 août 2016
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