Après une première saison réussie, il était temps pour Better Call Saul de reprendre du service. Qu’est-il advenu du barré Saul Goodman que l’on avait laissé filer dans sa voiture accompagné de Deep Purple ?
Apparemment, le Jimmy McGill de la saison 1 a été abandonné quelque part en chemin tant l’homme présenté dans Switch semble différent. La saison 1 avait bien mis en avant un héros drôle en quête de reconnaissance, celle de ses pairs, de son amie Kim et surtout celle de son frère Chuck. L’homme était d’ailleurs prêt à tout pour y arriver…et il avait réussi. De héros drôle, Jimmy/Saul passe à un héros tragique dans toute sa splendeur avec ses doutes et ses faiblesses.
A-t’il finalement envie d’être un avocat pour un gros cabinet ou est-il trop accro à la magouille ? En pleine crise d’identité, c’est un nouveau Jimmy que l’on découvre toujours sous les traits d’un Bob Odenkirk, une fois de plus parfait dans son interprétation. Il donne un côté très touchant à son personnage pour lequel on ne peut s’empêcher de craquer. Ce début de saison prend une tournure plus dramatique, s’émancipant de la précédente, tout en conservant toute sa saveur. Malgré une petite lenteur, ce nouveau départ s’annonce plus que prometteur.
La saison 2 de Better Call Saul a commencé le 16 février sur Netflix.