Si le season premiere (notre critique) de la saison 3 de Animal Kingdom promettait de nouvelles choses, la suite nous apporte satisfaction et bien plus.
Nouvelles relations. Avec Smurf en prison, les fils Cody et Jay continuent de veiller sur le business familial mais tout s’apprête à changer. En développant le caractère unique des rejetons et des protagonistes, cette troisième saison de Animal Kingdom réussi le tour de force de leur donner enfin de la consistance. Certains acteurs sont remerciés alors que d’autres font leur entrée et reboostent ainsi une certaine consanguinité qui frappait le famille white-trash. On respire et les complots et les trahisons se précisent, s’accentuent, en même temps que les personnages se rapprochent ou s’éloignent et que les braquages et autres magouilles se diluent pour se concentrer sur les relations, point d’orgue du show de TNT.
L’émancipation. Des ramifications qui permettent à Animal Kingdom de laisser les célèbres Peaky Blinders et se forger leur propre identité. Si le cousinage est toujours présent, la série s’affirme et démontre d’une émancipation durement gagnée en venant enfin remettre en question son schéma narratif. C’est subtil, mais ça suffit à nous récompenser alors que la caméra à l’épaule suit toujours la famille Cody au plus près, tel un reportage animalier où l’on voit bien que l’Homme, est un loup pour l’Homme.