Après un cliffhanger qui laissait en P.L.S., TNT nous gratifie du retour de Animal Kingdom avec une saison 3 pleine de promesses où plane toujours cet esprit white-trash sympatoche.
Réunion familiale. Pour se remettre doucement dans la violence qui cerne le foyer Cody, cette reprise de Animal Kingdom fait un rapide tour d’horizon de tous les personnages. La mort d’un des frangins bouscule tout ce petit monde et, comme eux, on s’interroge sur l’identité de l’assassin. Déjà bien entamée lors des saisons précédentes, ce premier épisode nous permet de voir que la famille si soudée ne l’est plus vraiment, surtout quand les pressions s’accumulent pour mieux faire tomber le business familial. Toujours filmé au plus près des personnages à la steadycam un peu trop shaky pour être fluide, pas de doute, le white-trash est bien de retour.
Cody Blinders. Sauf que pour perdurer, le show devrait sérieusement s’affranchir de l’exclusivité narrative des rapports familiaux, qui risquent de rapprocher encore plus Animal Kingdom de ses célèbres cousins britanniques, les Peaky Blinders. Car là où cette dernière s’appuie sur des évènements historiques pour asseoir son empire, Animal Kingdom semble se complaire dans la facilité et notre fascination pour la violence et les bad boys.