Absolutely Anything se montrait à priori capable que du meilleur. Un Monty Python (Terry Jones) à la réalisation et au scénario, les autres en guests devant la caméra pour accompagner Simon Pegg et Robin Williams au doublage dans une histoire de pouvoirs illimités. En bref, difficile de faire mieux.
Mais les années passent, les comiques prennent de l’âge et préfèrent se contenter du minimum. La caméra de Terry Jones ne provoque aucune étincelle, les running gags foisonnent pour combler les trous et la majorité des scènes de Kate Beckinsale n’ont absolument aucun intérêt. Pire, le film propose la même morale sans subtilité aucune qu’un Bruce tout-puissant davantage inspiré avec un tel matériau.
Absolutely Anything n’en reste pas moins une petite comédie britannique sympathique, dotée d’un casting coloré, d’un touchant générique de fin (Robin on t’aime) et quelques blagues bien pensées, du moins jusqu’à leur troisième emploi. On espérait juste mieux, beaucoup mieux.
Absolutely Anything sort le 12 août 2015