L’affiche de Creed parle d’elle-même : la main sur l’épaule de Michael B. Jordan, Sylvester Stallone passe le relais. La franchise Rocky est confiée à d’autres gants et d’après les premiers échos, l’étalon italien a de quoi être fier. L’acteur pourrait tenir là son chant du cygne.
Sans Sylvester pas de Rocky et sans Rocky pas de Stallone. Ce personnage qu’il a vu naître en 1976 lui a rapporté trois Oscars et lui a permis de devenir une star avec la carrière d’Action-Man qu’on lui connaît dans les années 80-90. Puis la gloire de Sly s’est affaissé sous le poids des années 2000. La faute à la qualité des films et à un acteur au point mort.
En 2006, Stallone signe Rocky Balboa, ultime combat d’un boxeur fatigué, prêt à dire adieu au ring hollywoodien. Le long-métrage recueille 76% d’avis favorables (selon Rotten Tomatoes), du jamais vu depuis des lustres. Retrouvant une seconde jeunesse, le voilà qui enchaîne à nouveau les premiers rôles… sans aucune crédibilité. Les résultats ne suivent pas et même sa franchise Expendables s’embourbe (le 3 a reçu seulement 33% d’avis positifs).
Avec Creed, Rocky ressuscite une nouvelle fois Sly avec peut-être des récompenses à la clé, et il prouve qu’il n’a plus besoin de monter sur le ring pour cela.