L’Apollonide – souvenirs de la maison close est un drame historique réalisé par Bertrand Bonnello. Notre avis sur ce film français sorti en 2011.
Et si, cette semaine, on partait au cœur d’un lieu iconoclaste ? Parfait, Bertrand Bonnello veut bien nous faire découvrir l’intérieur d’une maison close avec L’Apollonide.
- Parce que L’Apollonide était en compétition au Festival de Cannes 2011 et qu’il n’a reçu aucun prix alors qu’il était une merveilleuse chance française.
- Parce que le métrage n’a pas été nommé aux plus belles catégories des Césars 2012. Polisse de Maïwenn, lui, a gagné le meilleur montage. Ça laisse songeur.
- Parce que Bertrand Bonnello ose aborder de manière frontale le sujet, parfois glissant, parfois tabou, de la sexualité.
- Parce que Bertrand Bonnello est un fervent admirateur du maître canadien David Cronenberg.
- Parce que son projet de biopic d’Yves Saint Laurent a été dur à monter et qu’une bonne audience peut toujours l’encourager dans ses envies de cinéma.
Dans une maison close…
À l’aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d’une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs… Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close.
L’Apollonide – souvenirs de la maison close est notamment à découvrir sur Canal VOD et PremiereMax.
Article écrit par Thibaut Fleuret