Pierre Niney est un génie du cinéma et il le prouve encore une fois en incarnant à la perfection Yves-Saint Laurent dans le premier film sur sa vie, réalisé par Jalil Lespert. Le jeune et irrésistible acteur de la Comédie française porte l’histoire sur ses épaules et c’est là, la triste nouvelle : sans lui et Guillaume Galienne, le film manque cruellement de vie et d’intérêt.
De son amour passionnel, mais destructeur avec Pierre Bergé à son autre passion pour la drogue et l’alcool dans des fêtes où l’on n’aurait jamais imaginé un créateur de renom, l’histoire se répète et l’on en oublierait presque, que, derrière ce personnage mal dans sa peau et dans sa vie, se cache l’un des meilleurs couturiers français.
Néanmoins, les passages où il est obsédé par ses robes et ses mannequins sont les plus réussis du film. Charlotte LeBon qui joue Victoire, sa muse, est remarquable par sa grâce et les défilés nous plongent dans la Haute-Couture du XXe siècle, avec les vraies robes de l’époque, véritables bijoux de la Mode.
Rendez-vous en mai pour le deuxième film sur la vie du créateur avec l’indémodable Gaspard Ulliel.
Yves Saint Laurent est sur nos écrans depuis le 8 janvier 2013
Critique écrite par Anne-Sophie Parmentier