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Accueil - Critique Rave 1995 : “use, but… don’t abuse!”
Critique Rave 1995 : “use, but… don’t abuse!”
© Compagnie A / Cabaret Sauvage
Spectacle

Critique Rave 1995 : “use, but… don’t abuse!”

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset13 avril 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Les 29, 30 et 31 mars, le Cabaret Sauvage a accueilli pour la seconde fois la pièce de théâtre immersive mise en scène par Pierrot Corpel, Rave 1995. Une plongée en musique dans les années 1990, berceau de l’électro et de la techno. Place aux rêves de la rave !

Rave 1995 suit Max, Lucie, Ibra et Arnaud, quatre ados en Terminale, l’année cruciale du bac. Ensemble, ils forment une bande de potes inséparable, cherchant à s’amuser et à s’émanciper. Pour eux, une seule chose importe : s’évader de la réalité et se dérober à toutes ces responsabilités qu’on leur impose pour profiter de leur jeunesse. Alors ils fument, rient, boivent, font l’amour, jouent à Tekken sur la PlayStation, et surtout, ils écoutent la musique des années 1970, arborant leurs tee-shirts Nirvana et Pink Floyd, chantant les airs de The Doors, The Cure et Jimi Hendrix. Jusqu’au jour où ils découvrent quelque chose de nouveau, où l’électro se substitue au rock, où l’alcool se transforme en petites pilules qui vous extasient. S’ouvre alors devant eux l’univers underground des rave parties. 

« Rave ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur. »

Les années 1990

Rave 1995 est avant tout une immersion dans les années 1990. Pierrot Corpel contextualise son récit à travers diverses projections du JT de 20h, rendant ainsi compte des événements politiques qui agitent le pays : Jacques Chirac remporte les présidentielles, les mouvements sociaux contestataires éclatent, les attentats et les essais nucléaires se multiplient. Cette situation de crise se reflète directement dans le quotidien de Max, seul personnage nous laissant accès à sa vie en famille. On fait face avec lui à son quotidien terne, dans des scènes de repas sans aucune saveur, entre l’alcoolisme d’un père et la dépression d’une mère. 

© Miss Jena

Pour faire passer la pilule de ce quotidien morose, Pierrot Corpel prend le parti de l’humour, dressant le portrait de personnages à la fois singuliers et stéréotypés. Des discussions agitées naissent entre le proviseur du lycée – droit, vigoureux et inquiet quant au futur de ses élèves – et le concierge attendri par la jeunesse : ils incarnent l’éternel conflit générationnel qui n’est pas nécessairement une question d’âge. A leurs côtés, la professeure d’anglais à la voix haut perchée tente désespérément d’inculquer à cette petite bande fêtarde les fondements de sa langue. On rit de ses interactions avec ses élèves, de son comportement ; elle est totalement dépassée par la situation.  

Un spectacle hybride

Disposées en arc de cercle pour l’occasion, des chaises suivent la forme de la piste de danse, traversées d’un podium étroit. Pas question pour les comédiens de jouer de manière frontale, l’immersion passant d’abord par le contact et la proximité. Dans cette atmosphère chaleureuse et électrique, les musiques électro des rave parties font trembler le système acoustique du lieu. 

© Camille Cabarrot

Face à nous, les teufs prennent vie grâce à une installation hybride où projections vidéos, mapping, lasers, stroboscopes, sculptent l’espace et nous immergent dans une ambiance techno-logique. Conçues par le collectif The Hybrid Project, ces créations visuelles et lumineuses nous amènent à danser avec les comédiens sur les sons des DJ de l’époque : Laurent Garnier, Carl Cox, Jeff Mills… On est hypnotisé par ces quatre jeunes qui nous tirent vers eux, illuminant l’assemblée de leurs sourires extatiques. L’immensité du cosmos s’ouvre devant eux et nous absorbe simultanément. 

Rave 1995 aura donné au public l’envie de danser et de se lâcher. Heureusement, le Cabaret Sauvage avait prévu le coup, concoctant une soirée trance jusqu’au bout de la nuit. En ouverture, Pierrot Corpel réalise un warm-up qui met le feu au poudre. S’ensuit une soirée de folie portée par les sons des DJ du HADRA Festival.

Le Cabaret Sauvage a accueilli la pièce de théâtre immersive mise en scène par Pierrot Corpel, Rave 1995, les 29, 30 et 31 mars 2024.

Avis

8 Immersif

Rave 1995 de Pierrot Corpel est une pièce de théâtre immersive qui nous plonge dans la folie des années 1990. Grâce à un dispositif sonore et visuel, les raves parties se matérialisent devant nous, nous emmenant à danser sur le BPM rapide des musiques électros. Un spectacle vivant et entrainant !

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