Dans Don Jon, Joseph Gordon-Levitt prouve qu’il peut tout faire. Déjà l’un des acteurs à suivre de sa génération, le voilà passant pour la première fois derrière la caméra et la plume du scénariste pour un résultat à la hauteur du bonhomme.
Avec Don Jon, JGL se glisse dans la peau d’un Don Juan extraverti accro au porno, incapable de se satisfaire d’une vraie relation. Habitué aux rôles d’introvertis, on prend plaisir à découvrir cette nouvelle facette de son jeu d’acteur. Le comédien est irréprochable tout comme ses deux partenaires : Julianne Moore et Scarlett Johansson.
Du côté de la réalisation, Don Jon est réglé au millimètre. Les plans se succèdent, jouant sur une répétitivité parfois un peu maladroite. Mais on lui pardonne tant il traite parfaitement d’un sujet tabou au cinéma. Ce qui aurait pu être un banal film pour adolescent en manque se révèle un pastiche intelligent où chacun en prend pour son grade. L’amateur de porno, la princesse accro aux films à l’eau de rose, la famille italienne et même l’église. JGL manie l’ironie et les stéréotypes avec brio et nous sort un premier film à la fois léger, énergique et furieusement drôle.
Don Jon, la comédie romantique qui s’adresse aux hommes !
Fiche technique
Réalisation : Joseph Gordon-Levitt
Casting : Joseph Gordon-Levitt, Scarlett Johansson, Julianne Moore
Date de sortie : 25 décembre 2013
Synopsis : Jon Martello est un beau mec que ses amis ont surnommé Don Jon en raison de son talent à séduire une nouvelle fille chaque week-end. Mais pour lui, même les rencontres les plus excitantes ne valent pas les moments solitaires qu’il passe devant son ordinateur à regarder des films pornographiques. Barbara Sugarman est une jeune femme lumineuse, nourrie aux comédies romantiques hollywoodiennes, bien décidée à trouver son Prince Charmant. Leur rencontre est un choc, une explosion dans la vie de chacun. Bourrés d’illusions et d’idées reçues sur le sexe opposé, Jon et Barbara vont devoir laisser tomber leurs fantasmes s’ils veulent avoir une chance de vivre enfin une vraie relation…
3 commentaires
Peut-on vraiment qualifier le personnage de Scarlett de « princesse »?