Un râle long et profond, des yeux vides d’expression et une faim insatiable, le fan de The Walking Dead sent déjà le manque se faire ressentir. La saison 4 vient de se clôturer avec huit nouveaux épisodes et une pause de deux mois. La seconde partie pourrait même être qualifiée de saison 4,5 tant les changements ont été nombreux.
Avec le retour sur la route, la sécurité de la prison n’est plus qu’un lointain souvenir. Nos héros se retrouvent dispersés, liés par une même destination : le Terminus et la promesse d’un havre de paix. L’aspect survie reprend le dessus devant l’adversité et les personnalités évoluent à grande vitesse. Les showrunners s’amusent à ébranler chacune de nos certitudes et optent pour le virage à 180 degrés. Pari risqué à mi-saison, mais totalement réussi, notamment par l’apparition de personnages bien connus des fans du comics.
Pourtant il faut bien reconnaître quelques lacunes scénaristiques. Certaines séquences sentent le réchauffé et le focus sur Rick parfois un peu trop appuyé. De surcroît, le final, captivant, se veut toutefois bien loin de celui de la première partie. Mais cela, on s’en doutait un peu…