Dernière avant-première du Champs-Élysées Film Festival, c’est dans une salle comble en présence d’une grande partie de l’équipe que l’on découvre La Volante. Beaucoup de bruit pour rien ? Ce serait sous-estimer les réalisateurs Christophe Ali et Nicolas Bonilauri.
La Volante parvient à s’imposer sans cacher ses défauts. Cela semblait pourtant mal parti. Dès les premières minutes, le film annonce un scénario convenu, un thriller où l’on connaît déjà la fin, dont le classicisme affiché risque de manquer de fraîcheur.
Et puis, à la surprise générale, le charme opère. Par cette mise en scène lente, cette musique posée, un brin angoissante, et l’exceptionnel talent de Nathalie Baye, La Volante parvient à accaparer notre attention sans même qu’on s’en rende compte. Nous voilà happés dans cette intrigue, à l’affût du prochain coup de l’actrice française. Comme Malik Sidi, on se retrouve piégé, incapable de se détacher de Nathalie Baye. Mais le veut-on ?
La Volante sort le 2 septembre 2015