Pour son dernier tour de piste, Po le panda fait la rencontre de son papounet disparu et découvre qu’il n’est pas seul. Il accompli ainsi le bon vieux retour au bercail de toute saga qui se respecte et qui se montrerait sensiblement à court d’idées narratives. Mieux rythmé que le deuxième opus et visuellement plus inventif, Kung-Fu Panda 3 n’en reste pas moins un divertissement convenu.
Dreamworks soigne techniquement son nouveau bébé comme aucun autre. Le rendu des textures est renversant, d’une précision sans failles. La mise en images vogue vers de véritables expérimentations colorées, apportant de la fraîcheur a un univers familier de déjà deux opus. Enfin, l’univers des esprits est une vraie réussite. Sa conception visuelle est à la fois poétique et stimulante.
Concernant l’histoire, ce nouvel épisode pêche par des enjeux très mécaniques qui ne parviennent jamais à surprendre. Le méchant de service sert encore de faire-valoir, perpétuant le point noir de la saga. Comme un Dreamworks a l’ancienne, l’aspect parodique est si envahissant que les instants poignants s’affaissent et ne donnent pas l’épaisseur suggérée. On ne s’y ennuie pas et les enfants aimeront, mais pas de quoi fouetter un panda.
Kung-Fu Panda 3 sort le 30 Mars dans les salles françaises.