Netflix dévoilait la semaine dernière la saison 2 de Big Mouth, série animée produite par la plateforme de SVOD relatant le quotidien d’adolescents découvrant leur sexualité. Un retour moins irrévérencieux qui se focalise plus sur la pédagogie.
Moins de trash, plus de sérieux. Contrairement à la première saison qui mettait l’accent sur le côté choquant de la série (et où tout était dit et montré crûment, plein cadre), cette nouvelle flopée d’épisodes se concentre plutôt sur les problèmes que rencontrent notre désormais groupe d’ados favoris sans tomber dans l’obscène. Que l’on se comprenne bien : ça reste toujours trash, mais l’effet de surprise étant passé, la série passe à la vitesse supérieure et propose son message plus directement et avec une certaine maturité.
Superbe allégorie de l’adolescence. Là où la série fait fort, c’est dans son approche de l’adolescence et des problèmes qui viennent avec. La manière d’opérer ? Au travers de personnages loufoques, véritables allégories des états d’âme de nos chères têtes blondes. Un procédé déjà utilisé dans la saison 1 avec les Hormone Monsters, mais qui s’enrichit ici d’autres créatures à l’image du « Sorcier de la Honte » ou encore du « Chat de la Dépression ». Et sinon, toujours les mêmes questions autour du plaisir, des premiers rapports ou encore de l’orientation sexuelle. L’épisode autour du planning familial est, à juste titre, l’un des plus réussis de cette saison. Une série à mettre (à peu près) entre toutes les mains.