Castle terminé, Nathan Fillion s’est tourné vers le grand écran (coucou Marvel) pendant que Stana Katic, est restée fidèle à la télévision tout en changeant violemment de genre avec Absentia.
Originale. Fini les séries bouclées gentillettes, Absentia nous offre une Stana Katic traumatisée en agent du FBI séquestrée pendant 6 ans par un tueur en série alors que ses proches la pensent morte. Lorsqu’elle est délivrée, son mari s’est remarié et le tueur continue son œuvre. Pour une fois, la police est en position de faiblesse, la danse n’est pas menée par un porteur d’insigne et les rapports humains viennent d’avantage briller que l’enquête. D’autant plus que l’actrice principale se dépêtre d’un rôle sensible avec une aisance touchante dans une série très dure, aux images d’une violence criante.
Ou presque. Cependant, la force de Absentia se révèle aussi être sa grande faiblesse. Nous montrer la brutalité d’une femme coupée de sa propre vie revenir contre vents et marées provoque une sensation de satiété trop vite atteinte. Le scénario est riche mais le pilote semble précipité, trop condensé. Il aurait fallu patienter et divulguer les informations aux compte-gouttes, quitte à s’abstenir.