Le papa du Seigneur des Anneaux accouche enfin du deuxième volet de sa trilogie du Hobbit. Intitulé La Désolation de Smaug, ce nouvel épisode reprend là où on s’était arrêté et la petite troupe se dirige toujours vers la fameuse montagne pour récupérer leurs biens.
Peter Jackson prend grand soin de ne pas trop bousculer le schéma narratif du premier volet : les 2/3 du film voient inlassablement la compagnie fuir, se faire capturer, fuir, se faire capturer. On finit par se demander à quoi servent treize nains lorsque le récit s’intéresse à peine à la moitié d’entre eux. Heureusement la réalisation se montre plus énergique et même si le temps nous paraît parfois un peu long, l’excitation est palpable lors des scènes de bravoure.
Il faut dire que le cinéaste ne lésine pas sur le spectaculaire pour nous en mettre plein la vue. Les effets spéciaux se veulent moins grossiers que sur l’opus précèdent, à l’image de Smaug, et l’apparition de nouveaux protagonistes ravivent la flamme. Toutefois Peter Jackson a ses chouchous et si Evangeline Lilly fait des merveilles, la vraie star – n’en déplaise à ce cher Bilbon – se nomme Legolas. Orlando Bloom accapare la caméra dès qu’il pointe le bout de sa flèche, au détriment de ses camarades. On parierait presque sur un futur spin off…
Le Hobbit : La Désolation de Smaug débarque le 11 décembre 2013 au cinéma