• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Festival de Cannes, Werenoi, Eurovision 2025… le recap’ de la semaine 

    18 mai 2025

    Godzilla, Clair Obscur, Trump… c’est le Récap’ de la semaine

    11 mai 2025

    GTA 6, Shogun, Philippe Poutou… le récap de la semaine

    4 mai 2025

    Festival de Cannes, Mercredi, Clair Obscur Expédition 33… le récap’ de la semaine

    27 avril 2025

    Les 4 fantastiques, FIBD, Coachella… le récap’ de la semaine

    20 avril 2025
  • Cinéma
    7.5

    Cannes 2025 – Critique The Phoenician Scheme : le bon cru « millésime 2025 » de Wes Anderson

    20 mai 2025
    6

    Cannes 2025 – Critique Exit 8 : la sortie infernale du métro

    20 mai 2025
    6

    Cannes 2025 – Critique Indomptables : un flic au Cameroun

    20 mai 2025
    6

    Cannes 2025 – Critique La Femme la plus riche du monde : l’argent ne fait pas le bonheur, mais vous amène Laurent Lafitte

    19 mai 2025
    8

    Cannes 2025 – Critique La Petite Dernière : Hafsia Herzi a tout d’une grande

    19 mai 2025
  • Jeu Vidéo

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 6 : révélations qui changent tout (SPOILERS)

    19 mai 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 5 : la mort dans la peau (SPOILERS)

    12 mai 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 4 : entre deux feux (SPOILERS)

    5 mai 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 3 : point de non-retour (SPOILERS)

    28 avril 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 2 : trauma et parfum de mort (SPOILERS)

    21 avril 2025
  • Littérature
    9

    Critique Easy Algérie : des recettes qui vont mettre du soleil dans votre assiette

    1 mai 2025
    6

    Critique Astérix & Obélix : le Combat des Chefs saison 1 – plutôt sympatchix

    30 avril 2025
    9

    Critique Dreamday : Elizabeth Uttara reprogramme notre humanité

    29 avril 2025
    7

    Critique Toxique : des tranches de vies coupées bien nettes

    23 avril 2025
    7

    Critique La Très Catastrophique Visite du Zoo : le club des Cinq de Joséphine mène l’enquête !

    19 avril 2025
  • Musique

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024

    Apprendre à mixer : les conseils pour débutant

    23 décembre 2024
    5

    Critique Mariah Carey’s Magical Christmas Specials : le pôle Nord entre enchantement et dénuement

    19 décembre 2024
  • Série

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 6 : révélations qui changent tout (SPOILERS)

    19 mai 2025
    7

    Critique Murderbot (saison 1) : au diable les humains

    16 mai 2025

    Love Death & Robots Volume 4 : classement des épisodes du pire au meilleur

    15 mai 2025

    The Studio saison 1 : tous les caméos des épisodes 1 à 9

    14 mai 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 5 : la mort dans la peau (SPOILERS)

    12 mai 2025
  • Spectacle
    7.5

    Avignon 2025 – Les rossignols du carnage : une ode aux petites histoires qui sauveront la grande

    13 mai 2025
    8.5

    Critique À la force ! : un spectacle immersif dans un lieu insolite

    6 mai 2025
    8

    Avignon 2025 – La Métamorphose : le temps passe et passe et passe

    28 avril 2025
    8.5

    Avignon 2025 – S.H.A.K.E.S.P.E.A.R.E. : leur théâtre est un monde entier !

    22 avril 2025
    8.5

    Avignon 2025 – Le mystère Ophelia : une fascinante plongée en eaux troubles

    17 avril 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Mystère à Venise : déplaisir coupable
Critique Mystère à Venise
© 20th Century Studios
Critiques

Critique Mystère à Venise : déplaisir coupable

Kantain Kantain17 septembre 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:17 septembre 2023
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Mystère à Venise joue la carte horrifique pour tenter de dynamiter une enquête laborieuse faisant une fois de plus office de meurtre en règle de l’œuvre d’Agatha Christie.

Mystère à Venise est déjà la troisième itération d’Hercule Poirot au cinéma de Kenneth Branagh, et également un troisième affront envers le personnage d’Agatha Christie. Aussi, depuis l’inutile Le Crime de l’Orient-Express, en passant par l’hideux et surgonflé Mort sur le Nil, l’acteur-scénariste et producteur ne sera ainsi jamais parvenu ne serait-ce qu’à moderniser, ou même à tutoyer, les écrasants modèles signés tour à tour par Sidney Lumet et John Guillermin. Cette fois dénué de modèle cinématographique indépassable, il demeurait pour le cinéaste et son scénariste, Michael Green, déjà responsable des deux précédents opus, une véritable page blanche, et l’occasion d’enfin s’emparer totalement d’une nouvelle aventure d’Hercule Poirot encore non-adaptée au cinéma, à savoir La Fête du Potiron, d’Agatha Christie.

Critique Mystère à Venise
© 20th Century Studios

Et malgré cette promesse, certes minuscule, de signer une adaptation neuve et enfin convaincante, les deux compères se muent une nouvelles fois en fossoyeurs, décimant pour une troisième fois un héros que l’on croyait pourtant immortel. Souhaitant ratisser large, non pas qu’en se contentant de réunir une nouvelle fois un casting prestigieux, au passage encore sous-exploité, Kenneth Branagh décide de se la jouer en total opportuniste en emmenant son laborieux récit vers l’horreur, à la veille du mois d’octobre et alors que le genre aligne les succès faciles au box-office, sortant au passage le même jour que La Nonne 2. Et sans surprise, ce Mystère à Venise est donc un nouvel échec, réussissant à la fois l’exploit d’un jeu de massacre à la fois envers l’œuvre d’Agatha Christie, et en n’épargnant pas non plus le cinéma de genre, ici transfiguré en maigre et opportuniste artifice.

Hercule, peur, eau

Mystère à Venise débute pourtant de manière intéressante : les cartes postales surlignées des précédents opus laissent ici place à une introduction sèche et prenante, où un meurtre d’oiseau brutal transfigure un temps Venise en suffocant décor. Malheureusement, après ces quelques secondes suspendues, tout le programme lourdaud de la franchise débarque ensuite avec d’énormes sabots, transfigurant ce petit espoir de renouveau en une courte réussite complètement accidentelle. La troisième aventure d’Hercule Poirot signée Kenneth Brannagh reprend absolument point par point tout ce qui menait au désastre chacune de ses précédentes tentatives d’adaptation, en se la jouant en plus maître de l’horreur rouillé pour tenter de dynamiter une enquête laborieuse sur toute la ligne.

Critique Mystère à Venise
© 20th Century Studios

Personnages écrits à la truelle en forme d’insupportables caricatures (Pauvres Keilly Reilly, Camille Cottin et Michelle Yeoh), absence totale de rythme au cours d’épuisants échanges, le cinéaste moustachu croit ainsi offrir un tant soit peu d’intérêt à son intrigue en se réfugiant dans l’horreur de bas-étage, inondant sa mise en scène d’effets lourdingues et répétitifs rappelant ainsi les pires heures du Conjuring-Verse. Dans cette vision du genre, plus qu’amateuriste de Kenneth Brannagh, on se contente ainsi de longuement filmer d’étranges éléments de décors, on renverse la caméra, et surtout, l’on parasite d’une noirceur soporifique absolument tous les plans, d’une photo opaque signée Haris Zambarloukos, fidèle collaborateur du cinéaste semblant se faire très lourdement la main pour Beetlejuice 2. On se demande ainsi où a bien pu passer le cinéaste derrière une solide adaptation de Frankenstein, dont le talent semble logiquement s’être perdu depuis 30 années.

Poiropportunisme

De ses adaptations parfois brillantes de Shakespeare (Beaucoup de bruit pour rien), et de la volonté d’un cinéma d’auteur exigeant mais populaire, Kenneth Branagh, depuis sa rencontre avec Disney, s’est ensuite mué en faiseur égocentrique, en metteur en scène incompétent, mais cependant fidèle, alignant sans broncher l’odieux Artemis Fowl, Belfast pour tenter de se prouver que son âme existe toujours, puis deux enquêtes d’Hercule Poirot, mettant ainsi un peu plus sa crédibilité au placard. Si la moustache de son personnage paraît ainsi complètement artificielle, il en est aujourd’hui de même pour les projets d’un artiste s’étant brûlé les ailes au nom de l’argent, du bénéfice facile et des projets commerciaux emballés sans la moindre fougue ni prise de risques.

Critique Mystère à Venise
© 20th Century Studios

Ce vieux palazzo qui sert de sombre décor ne provoquera ainsi aucune autre horreur que celle d’assister à un énième massacre en règle de l’œuvre d’Agatha Christie. Tout sonne faux, artificiel, et les quelques apparitions fantomatiques tout bonnement hideuses que réservent ce scénario laborieux, confirment à la fois le manque d’intérêt à peine dissimulé pour l’œuvre adaptée (dont il reste finalement peu de choses), ainsi que celui du genre horrifique, ici pensé en simple gadget financier pour maintenir l’intérêt des foules après deux cuisants échecs artistiques. Sur le papier, Mystère à Venise n’est finalement qu’une opération financière solide, qui remboursera sûrement sans efforts son imposant budget. Sur un écran de cinéma cependant, il en résulte presque du crachat au visage du spectateur d’un artiste dont la double-moustache ne suffit même plus à dissimuler son hideux opportunisme.

Mystère à Venise est actuellement au cinéma.

Avis

3.5 Déplaisir coupable

Mystère à Venise reprend la piteuse formule d'une saga épuisante de vacuité, en tentant de jouer la carte de l'opportunisme, voulant ratisser large sur les terrains du genre horrifique. Il en résulte d'un naufrage sur tous les points : personnages caricaturaux, enquête laborieuse et mise en scène lourdingue voulant faire naître de la tension là où il n'y qu'un hideux opportunisme, qui même dissimulé derrière une double moustache, s'avère cependant être le véritable crime de cette troisième inutile adaptation.

  • Moyenne des lecteurs (1 Votes) 9.1
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

7.5

Cannes 2025 – Critique The Phoenician Scheme : le bon cru « millésime 2025 » de Wes Anderson

6

Cannes 2025 – Critique Exit 8 : la sortie infernale du métro

6

Cannes 2025 – Critique Indomptables : un flic au Cameroun

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Récap The Last of Us Saison 2 épisode 6 : révélations qui changent tout (SPOILERS)
  • Love Death & Robots Volume 4 : classement des épisodes du pire au meilleur
  • Cannes 2025 - Critique Mission Impossible The Final Reckoning : Y a-t-il un scénariste dans l'avion ?
  • Critique La Femme la plus riche du monde
  • Critique Dalloway : thriller parano-IA-que
  • Concours

Concours Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025

Concours -terminé- La Prisonnière de Bordeaux : 3 DVD à gagner !

24 janvier 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.