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Accueil - Critique Bloody Milkshake : mi vanille mi reblochon
Critique Bloody Milkshake : mi vanille mi reblochon
©Studio Canal
Cinéma

Critique Bloody Milkshake : mi vanille mi reblochon

BLUE BLUE12 juillet 2021Aucun commentaireIl vous reste 8 minutes à lire
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Bloody Milkshake, “traduit” de l’anglais Gunpowder Milkshake – on ne va rien dire à ce sujet mais vous devez commencer à savoir ce qu’on en pense – et réalisé par Navot Papushado est un John Wick like, si tant est que ça existe. Petite subtilité néanmoins : son gros casting féminin.

Papushado vous le connaissez peut-être via Big Bad Wolves, un torture movie “soigné” que nous n’avons pas vu, mais que certains s’accordent a considérer comme pas trop mal, donc on vous passe le mot. Bloody Milkshake quant à lui n’a rien du torture movie, sanglant certes, définitivement rated R, mais globalement dans une mouvance très différente. Vous savez, cette nouvelle vague d’actionner franchement correct que semble avoir initié David Leitch et Chad Stahelski avec ce fameux film sorti en 2014 où Neo bastonne du mafieux comme jaja. Une nouvelle vague qui doit, on en doute pas, beaucoup à The Raid de Gareth Evans.

Critique Bloody Milkshake : mi vanille mi reblochon
©Studio Canal

Même si la proposition est aussi audacieuse que de sortir un Doom like au milieu des années 90, on reste content de les voir exploiter un bon filon. Quand on aperçoit, même de loin, un truc comme Godzilla vs Kong étaler le tout claqué “Monster Verse” pour près de 200 millions de dollars, on se dit que siphonner une saveur aussi réjouissante que celle de John Wick est finalement un moindre mal.

Dans Bloody Milkshake on n’aligne cependant pas que les dollars – et les douilles -, mais également les têtes d’affiches. Ce qui au passage ne sauvera absolument pas le film , mais faut reconnaître qu’ils ont l’air de s’être donné du mal. Sur votre pizza baston ananas vous aurez donc pêle mêle : du Karen Gillan, du Lena Headey, du Carla Gugino, du Angela Bassett, du Michelle Yeoh, du Paul Giamatti, du Ralph Ineson, du Adam Nagaitis, un garçon plein de talent, ou encore du Freya Allan, dont on ne doute pas qu’on en reparlera un jour. On reviendra plus tard sur tout ce beau monde.

Cocktail lactée

Pour tout vous dire, le début du film surprend positivement. Si le temps d’un instant et d’une phrase en voix off façon “ça, c’est moi”, le film nous a fait très peur, il se remet vite sur de bons rails. Posé, presque élégant côté mise en scène et design sonore, fleurant bon la retrowave – sans ses sonorités – le film se trouve une patine pas forcément très originale mais plutôt réussie, qui finalement le distingue des films de la Lionsgate malgré quelques échos ici ou là.

Critique Bloody Milkshake : mi vanille mi reblochon
©Studio Canal

L’introduction dans le diner se permet même une folie : ne pas montrer une séquence d’action choisissant de tenir la perspective sur son rôle principal, l’occasion de rencontrer le sound design. Vous ne voyez rien et pourtant vous avez tout suivi : les balles, les impacts, des contretemps et les cris étouffés. Puis cette façon qu’a la caméra d’aller capturer les comédiens nous plait aussi beaucoup. Du bout des chaussures jusqu’au visage, le film aime ses gueules et adore nous les montrer, les iconiser ou au contraire judicieusement les tourner en ridicule, mais toujours en jouant sur les codes de l’iconisation. Les rôles sont très judicieusement caractérisés à quelques rares exceptions.

On ne s’attendait pas à voir un film aussi soigné, certains diront parfois tape à l’oeil sans avoir non plus complètement tort. Si c’est cependant la contrepartie pour avoir un découpage efficace, des plans bien composés, des éclairages marqués et quelques idées formelles – qui portent la tension et la caractérisation des personnages – et bien on ne va pas cracher dessus. Même s’il est clair que certains gimmicks paraissent assez surannés, comme une quantité de ralenti franchement déraisonnable, et parfois malvenue.

Milkshake Story, Bloody fiction

La première moitié de Bloody Milkshake continue d’étonner par sa façon de renouveler l’action : en ne nous la montrant pas déjà, en empêchant Eva (l’héroïne, mais faut le dire vite) d’utiliser ses bras dans une séquence d’action qui rappelait presque une vanne de Rio ne répond plus, ou en proposant une baston à coups de valise panda dans un bowling. Il y a toujours un moyen ingénieux ou une bête idée pour contourner les attentes et proposer quelque chose d’autre. 

©Studio Canal

C’est simple, le film a parfois des allures presque pulp à l’image de toute la séquence dans ce centre commercial abandonné, comme une nuit sans fin de crème glacée, de veste de bowling et de vampire. C’est fun comme du bon pulp, ce qui n’est pas forcément une saveur si courante.

On apprécie aussi son côté rentre dedans. S’il y a bien un petit flashback question de poser des fondations, on ne perd pas son temps en exposition ou en bavardages inutiles – avant la seconde partie tout du moins. Les petites touches d’humour également font le travail, un peu absurdes, un peu meta, comme toute cette autodérision autour de l’aspect mère/fille de ce trip meurtrier, c’est assez bien vu et prétexte à quelques bonnes vannes. 

Les embrouilles commencent…

Vous, vous en doutez, si on lui a fait tomber un 5 aiguisé le long du cou, c’est qu’il y a un loup quelque part. Que se passe-t-il donc pour qu’on se retrouve ainsi mitigé sur un belle première moitié, imparfaite et parfaitement pardonnable ?

Critique Bloody Milkshake : mi vanille mi reblochon
©Studio Canal

Et bien justement, il ne s’est plus rien passé, comme si le film ne voulait plus, ni de sa maigre irrévérence ni de ses néons, comme s’il posait son foulard rose à plumes pour mettre une écharpe grise. La seconde moitié de Bloody Milkshake s’encombre d’un peu trop de blabla scénaristique. Le long-métrage de Navot Papushado aurait gagné à rester en mouvement. La conclusion suit, aussi “fun” qu’elle se croit l’être, ça a ce goût d’amusement convenu, d’irrévérence contrôlée franchement molle, mais lâchez-vous vraiment bordel.

Le changement d’antagoniste mi-film fait aussi du tort. Le long-métrage ne trouve pas de substitut suffisant dans ces mafieux sans noms et sans visages. On aime bien Ralph Ineson et Adam Nagaitis, mais on regrette la dynamique de la première partie qui laissait envisager bien plus que le focus très secondaire et déjà-vu sur lequel s’attarde funestement le film. On aurait pu joyeusement aller dégommer du “producteur” bouffi – l’analogie nous semble exister. On aurait peut-être eu un film qui porte un peu plus ses ovaires.

Paul Giamatti qui tire la tronche ©Studio Canal

Enfin, Lena Headey a beaucoup de mal à donner du relief à son personnage, mais encore plus à porter ses scènes d’action – parfois on frôle le ridicule. C’est dommage parce que le reste du casting est royal, surtout Karen Gillan qui du haut de son 1m80 domine la mêlée. Ce n’est pas Keanu Reeves, mais c’est déjà une actrice qui a un peu plus les moyens de son rôle. Il faut dire que ça manque aussi cruellement de femmes capables de porter ce cinéma d’action, ça manque de femmes “autrement” en fait. Et c’est imputable à une bonne partie du cinéma mainstream d’ailleurs – qui dans son féminisme de façade ne fait qu’écrire des rôles d’hommes dans lesquels il glisse des femmes, plutôt que de remettre en question ses modèles de récit.

… et se poursuivent

Cette dégringolade narrative, on la retrouve dans tout le reste du film. Vous vous souvenez que l’on vous parlait de scènes d’actions inventives ? Et bien rangez-les au placard, carrez-vous un suppo et descendez tout de suite du train du fun.

La grande scène d’action de la bibliothèque, alors qu’elle était la promesse de mille gourmandises, avec ses livres façon pochettes surprises, se dégonfle dans un découpage confus et une non-exploitation de ses potentialités. On se retrouve à suivre 4 scènes d’actions de qualité variable en parallèles. Le tout prend parfois des allures de collection de “signature move”, ça manque de liant, de chorégraphies plus longues. En un mot, ça manque d’intensité.

Le combat qui devrait avoir le plus d’enjeux est au final complètement mis à l’écart. D’une promesse chorale, on se retrouve sur du simple parallèle qui n’existe que péniblement dans le montage et sans bénéfices particuliers : une grosse fausse bonne idée. Dans un dernier sursaut le film tente même une Kingsman, mais franchement, a-t-on vraiment envie d’en parler ? Rien n’est moins sûr.

Critique Bloody Milkshake : mi vanille mi reblochon
©Studio Canal

Imaginez la version correcte du nullissime Ava – la généreuse critique de Marie. Pas de Jessica Chastain qui peine à rendre la moindre scène d’action crédible, pas ce look de téléfilm fauché, pas cette platitude indécente à tous les niveaux jusqu’à qu’à son climax : moche, sans push, aussi frais en bouche qu’un fond de bière oublié au soleil. Les deux à disposition, Bloody Milkshake est au moins une moitié de film très sympa à l’occasion, même s’il y avait sans doute mieux à faire sur la longueur. C’est une légère déception considérant son ouverture bien menée.

Bloody Milkshake sortira le 21 juillet au cinéma.

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