Guillaume Brac, Acte I. Avant son passage au long avec l’incroyable Tonnerre, le cinéaste avait marqué les esprits avec le moyen-métrage Un monde sans femmes, chronique d’un été ensoleillé sur la côte Picarde qui va bouleverser la vie de quatre solitudes. Une œuvre accueillie avec raison par une critique chaleureuse, à l’image d’un film profondément humain.
Difficile de ne pas s’attacher à ces personnages à la mélancolie enfouie, que le prisme des émotions traverse le temps d’un voyage que l’on souhaiterait éternel. Il y a du Claude Sautet ici, dans cette joyeuse boulimie de sentiments et un trio à l’alchimie parfaite, contrastée néanmoins par un approche filmique plus proche du réel, de ses imperfections.
Une œuvre à la fois vivifiante et attendrissante, à l’image d’un cinéaste que l’on peut déjà qualifier de précieux.
Un monde sans femmes est sorti le 8 Février 2012 en salles.