Salut à toi lecteur invétéré ! Cette semaine, si des tempêtes font rage un peu partout, au cinéma c’est Johnny Depp qui revient en force tandis que Elton John ou Virginie Despentes sont également à l’honneur.
Côté ciné,
- Johnny Depp revient en odeur de sainteté à Hollywood puisque l’acteur, sorti vainqueur de son procès contre son ex-femme Amber Heard, vient d’annoncer qu’il réalisera son second film, cette fois sur le peintre et sculpteur Amedeo Modigliani avec Al Pacino en producteur. De même, Mads Mikkelsen confiait dans une interview que l’ancien Jack Sparrow pourrait bien réintégrer le casting des Animaux Fantastiques. Quand on aime on ne compte pas.
- Pour rester dans une info en deux parties, on trouvait rigolo de souligner que deux projets farfelus venaient de voir le jour. D’une part, Ryan Gosling et Margot Robbie seront les têtes d’affiche du prequel de Ocean’s Eleven. Ensuite, il semblerait qu’un script pour Benjamin Gates 3 vienne d’être écrit, mais on ne sait toujours pas si Nicolas Cage sera de retour en explorateur. Qui vivra verra…
Côté séries,
- Si la saison 2 nous avait un poil déçu avec son style graphique moins arraché que celui de la première, la troisième saison de One Punch Man vient de commencer sa production, avec le retour de du cara designer Chikashi Kubota qui signe d’ailleurs le poster que vous pouvez trouver en image de une de cet article. Cependant on ne sait pas si un nouveau studio d’animation sera choisi pour donner vie aux aventures musclées de Saitama. Perso, on espère que celui qui avait réalisé la saison 1 reviendra aux manettes.
- Grosse annonce pour Netflix puisque le grand Guillermo Del Toro va nous offrir une série d’anthologie, Cabinet of Curiosities, de huit épisodes diffusés sur quatre jours, histoire de bien flipper les soirs d’Halloween. Surtout que deux sont expressément créées par Del Toro himself tandis que les autres reprennent des écrits de H.P. Lovecraft alors entre « macabre, gothique, grotesque » ou de l’horreur pure, on va être servis !
Côté jeux-vidéo,
- Le jeu Ghost of Tsushima plébiscité par la critique et le public va connaître un développement cinématographique et on vient d’apprendre que le casting de cette adaptation seait entièrement japonais. Nous sommes joie en comprenant qu’on échappera, pour une fois, au whitewashing hollywoodien.
- Pour rester sur le thème de l’adaptation de jeux-vidéos, SEGA continue de se faire un nom à Hollywood et après Sonic on apprend que les jeux Space Channel 5 et Comix Zone auraient prochainement droit à un portage sur grand écran. En général ça sent jamais bon ces trucs là…
Côté musique,
- Elton John vient de dévoiler un extrait et la date de sortie de son duo avec Britney Spears qui fera d’ailleurs son grand retour ! Pour l’occasion, le pianiste et chanteur britannique a remixé son fameux titre Tiny Dancer et on peut écouter les voix des deux artistes superposées dans ce prochain Hold me Closer qui sortira donc le 26 août.
- Puisqu’on aime la nostalgie, c’est également le moment de fêter les 40 ans du CD puisque les premières galettes avaient été imprimées pour ABBA il y a 40 ans jour pour jour. Si aujourd’hui le support numérique a supplanté toute physicalité, il n’en demeure pas moins que CD et vinyles reviennent à la mode. La musique, c’est comme le bon vin.
@eltonjohn #HoldMeCloser with @britneyspears. Coming August 26 🌹🚀 #newmusic #electronic #remix ♬ Hold Me Closer – Elton John & Britney Spears
Côté littérature,
- Le retour de la fille prodigue ! Ce mercredi sortait Cher connard, le nouveau roman de l’inégalable Virginie Despentes qui revient en force pour nous proposer un roman épistolaire embrassant les codes contemporains puisque ses personnages communiquent par instagram. C’est violent, engagé, militant, c’est Virginie Despentes.
- Le Signe, Centre National du Graphisme de Chaumont, réputé pour sa biennale internationale de design graphique, verra cet été une exposition dédiée au manga et aux influences que partagent ces deux médiums. Un must see.
Côté spectacles,
- Le festival Au Bonheur des mômes vient de fêter son trentième anniversaire continue de sensibiliser la jeunesse mondiale, des troupes italiennes, canadiennes, suisses, ou espagnoles se sont données rendez-vous en Savoie pour engager des représentations sur le vivre-ensemble et l’écologie et respecter le modo du festival « Quels enfants laisserons-nous à la planète ? ».
- Enfin, on se devait de vous laisser avec une info pour le moins surprenante. Une pièce sur Jeanne d’Arc, intitulée, I, Joan, présentera l’héroïne de l’Histoire de France sous un jour inédit puisque son personnage y sera non binaire et queer. Ils sont fous ces bretons…
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Les historiens ont souligné que Jeanne d’Arc s’est toujours appelée «la jeune fille» («la pucelle») comme son surnom standard, ce qui semblerait indiquer une identité féminine au-delà de tout doute raisonnable; et plusieurs témoins oculaires lors de son procès ont déclaré qu’elle avait continué à porter des vêtements de soldat (les soi-disant « vêtements masculins » qui la rendaient soi-disant « non binaire ») en prison afin qu’elle puisse les garder « fermement lacés et attachés » pour empêcher ses gardes de tirer ses vêtements quand ils ont essayé de la violer. L’huissier, Jehan Massieu, a déclaré qu’ils l’avaient finalement entraînée dans une « rechute » en lui enlevant sa robe et en la forçant à remettre ses vêtements de soldat, puis le juge l’a condamnée; mais le personnel du Globe Theatre affirme que cela signifie en quelque sorte qu’elle était prête à mourir pour des vêtements masculins. Cela ignore catégoriquement les méthodes malhonnêtes qui ont été utilisées pour la manipuler dans une situation où ils auraient un prétexte pour la tuer. Elle a été condamnée par un tribunal dont il est prouvé par les archives du gouvernement anglais qu’il était entièrement composé de collaborateurs qui soutenaient l’occupation anglaise, et des dizaines de témoins oculaires ont déclaré plus tard que le tribunal avait délibérément falsifié la transcription du procès et l’avait condamnée pour de fausses accusations. L’idée qu’elle « a transgressé les normes de genre » est basée sur un certain nombre d’idées fausses : elle a dit qu’elle n’a pas combattu au combat, et nous savons d’après les archives qu’elle n’a pas dirigé directement. Elle était une visionnaire religieuse à une époque où il y avait beaucoup de femmes dans ce rôle. Elle n’était pas « androgyne » comme la pièce la présente : des témoins oculaires l’ont décrite comme « belle et bien faite », et ses cheveux n’étaient pas aussi courts qu’on le prétendait (la transcription du procès affirme qu’ils ont été coupés au niveau des oreilles même après un an de prison, ce qui présente une impossibilité physique puisque les prisonniers n’ont jamais eu le droit d’utiliser des outils tranchants et que ses cheveux auraient donc poussé d’au moins cinq pouces pendant cette période ; par conséquent, cette partie de la transcription a probablement été falsifiée avec tant d’autres les pièces).
Merci beaucoup pour ces précisions ! Si la situation que vous développez exprime en effet une émancipation de cette figure historique, incomprise à son époque, je trouvais juste un peu facile le principe d’une pièce dont l’originalité repose simplement sur une réécriture wokiste de ce personnage.