Pour la dernière de la trilogie, on se sentait obligés de faire le jeu de mot pourri. On ne s’en excuse même pas. Bref, parlons de Dragons 3 !
Autant 2018 s’achevait sous les meilleures auspices avec Spider-Man : New Generation autant 2019 commence… tout aussi bien ! Ne tournons pas autour du viking, Dragons 3 est la conclusion que la saga méritait. Et comme on aime pinailler, on va distribuer les mauvais points directement parce que, comme tu le verras dans la suite de ce papier, ils n’ont aucune importance !
Alors au rayon de ce qui aurait pu être amélioré on note un ballet amoureux un brin répétitif – bien que magnifique et poétique -, et l’absence, peut-être, d’une scène vraiment forte émotionnellement. Attention ! Des séquences à te faire transpirer des yeux, Dragons 3 n’en manque pas, mais c’est peut-être justement parce qu’il en a beaucoup (notre petit cœur a cru qu’il n’y survivrait pas) et qu’elles sont toutes réussies qu’aucune ne sort véritablement du lot. À ce jeu-là, le second opus avait su se montrer plus mémorable.
Dragons 3 ou Partie 3 ?
Du reste, Dragons 3 nous offre la sensibilité, le frisson, et la qualité visuelle qu’on était en droit d’attendre de lui. Les aventures d’Harold et Krokmou les auront fait grandir ensemble et c’est désormais face à leurs responsabilités de chefs qu’ils doivent faire leur preuve. L’adulte que le jeune viking est devenu se retrouve à lutter contre ses rêves d’enfants. Il se dégage de ce troisième volet une maturité exemplaire, une beauté et une richesse narrative, qui s’apprécient d’autant plus à l’aune des épreuves passées.
Une réussite qui se veut aussi personnelle que collective. Car Dragons 3 s’apprécie réellement qu’au sein de cet ensemble, cette saga maîtrisée de bout en bout par le réalisateur et scénariste Dean DeBlois. Chaque film s’est répondu, chaque suite complétant le précédent tout en évoluant scénaristiquement et graphiquement. On assiste avec béatitude à la meilleure trilogie animée depuis Toy Story.