Oui d’accord, on est à la bourre, mais on avait surtout peur que l’ultime aventure de Arrow ne soit qu’un éternel recommencement, mais non. Cette saison 8 commence pour une fois de façon originale, ou presque, restons raisonnable.
Le Monitor l’a prévenu, Oliver Queen mourra lors de la Crisis on Infinite Earths et doit tout faire en attendant pour sauver le multiverse, un peu comme Flash quoi. Forcément, le fer de lance de The CW s’auto-congratule de son ambiance noire et ternie, empreinte de regrets et de culpabilité, mais propose peut-être le meilleur démarrage de Arrow depuis un bail, ainsi qu’une conclusion qui nous apparaît comme bien préparée.
Comme on a du retard, on reviendra sur les deux premiers épisodes, sans te spoiler, don’t worry, mais pour apporter de l’eau à notre moulin comme quoi cette saison 8 de Arrow s’annonce comme un best-off des précédentes, une bande démo émotionnelle qui nous emporte dans les aventures précédentes de l’archer vert. On y va fort et pourtant, nul doute qu’en se baladant d’univers en univers, Oliver Queen ne fait qu’offrir aux spectateurs un baroud d’honneur en faisant face à ses propres erreurs et à sa propre psyché alors qu’il retrouve sa famille ou une vieille amie. De quoi nous plonger dans une nostalgie, où tout était moins artificiel et plus abrupte, espérons que le reste de la saison le confirmera.
Because I’m Green Arrow !
Alors qu’il est en mission pour le Monitor, Oliver Queen se heurte à son passé, à ses combats antérieurs ou à ses démons les plus personnels. Le season premiere opère donc comme un doux retour en arrière où notre héros torturé est confronté à sa famille, et où ses amis sont soit en vie, soit devenu méchants. Un petit tour d’horizon et des références pour bien montrer qu’on n’oublie pas les rôles principaux de Arrow, maintenant devenus obsolètes à mesure que l’intrigue se conclue pour se focaliser sur le duo Oliver et Diggle, fini l’équipe étendue et bonjour le trio original, ou les flashforwards des enfants devenus justiciers.
Un développement narratif inattendu dans la mesure où le feuilleton évolue pour ne plus opposer Arrow à un adversaire défini, mais à une inéluctabilité qui prend plusieurs visages. Une multiplicité du récit qui fait du bien alors que l’on retrouve le sel de ce qui faisait la force du show, la noirceur et la brutalité de son action racée, alors même que le teasing de Crisis on Infinite Earths se fait plus omniprésent que jamais. Une dernière flèche pour la postérité espérons.