Resident Evil : Retribution
Là, on touche au Graal du mauvais goût. Paul W.S. Anderson décide de ressusciter tous ses anciens personnages (dont Michelle Rodriguez qui n’avait pas déjà bien compris la première fois) et de saccager les dernières figures vidéoludiques (Léon, paix à son âme). Le tout sur une narration rappelant justement les niveaux d’un jeu vidéo pour bien montrer qu’il n’y a plus aucun rapport. Et puis on finira sur le toit de la Maison Blanche aux côtés d’Albert Wesker dans un plan qui hante encore l’auteur de ses lignes quand il ferme les yeux. Retribution n’a désormais plus rien à voir avec son modèle, ni avec le cinéma en général.