Longtemps retardée, Riddick, la troisième aventure de son anti-héros éponyme a su se faire désirer. Décrit comme plus proche du frissonnant Pitch Black que de l’aseptisé Les Chroniques de Riddick par le duo Vin Diesel / David Twohy , cet opus portait plein de promesses sur ses épaules.
Le film se veut d’ailleurs le digne héritier du premier volet, même un peu trop. Passé une première demi-heure de mise en bouche (un peu inutile d’ailleurs), le scénario semble rejouer la même partition que Pitch Black. On se retrouve devant des scènes déjà vues, sans compter le petit twist, aussi attendu que mal amené. Quant aux Chroniques, le lien entre les deux films durera en tout et pour tout 5 minutes en comptant les 15 secondes de Karl Urban. C’est un fait, Riddick a la mémoire sélective.
Cependant Riddick reste un divertissement tout à fait plaisant, réservant son lot d’action, de frisson et d’hémoglobine, porté par un Vin Diesel toujours aussi charismatique dans la peau de ce bad boy nyctalope.
Riddick est en salles depuis le 18 septembre