Après ses consœurs super-héroïques, The CW vient de sonner le coup d’envoi de son fer de lance télévisuel avec le season premiere de Arrow qui vient mettre tout le monde d’accord, enfin une réussite !
Après le désastre de la saison 6, notre Green Arrow revient sur le devant de la scène, fort de ses erreurs passées avec l’envie de faire table rase des critiques et ça marche. Envoyé en prison, Oliver Queen est isolé de ses amis qui tournent la page, ou presque. Une optique différente où l’on constate que c’est dans ses retranchements que Stephen Amell donne le meilleur de lui-même et donc le meilleur de la série. On irait jusqu’à dire qu’il s’agit du meilleur season premiere de l’Archer Vert pour l’instant, et on pèse nos mots.
Débarrassé d’un scénario narcoleptique qui n’en finissait pas de tourner en rond, Arrow change son arc d’épaule et le paysage carcéral fait un bien fou. Crâne rasé et barbu, le Green Arrow est enfin en marche et son arc narratif s’en trouve dynamisé alors qu’il évolue dans une prison de haute sécurité, tête baissée mais bouillant d’une rage qui ne le quitte jamais. En retrouvant de vieux ennemis (coucou Vinnie Jones) qui tentent vainement de le soumettre, la peinture est parfaite, brutale et sans concession. Il était temps !
Un Arrow comme on l’aime !
Mais The CW n’oublie pas ses racines dramatiques où cette fois l’amour n’est plus un frein à l’histoire principale, mais un liant savoureux comme cette scène au parloir qui restera comme l’une des plus émouvantes du show. Enfin, grosse nouveauté, les flashbacks caractéristiques de Arrow s’effacent pour laisser place à des flashforwards innovants lors d’un cliffhanger efficace, lequel promet une saison originale où une double temporalité régira l’action, mais cette fois dans le futur.
Une pure réussite qui tente de nouvelles choses, lesquelles, pour l’instant, tapent dans le mille en nous proposant un Arrow jamais vu, efficace et intéressant, on n’en revient pas et on attend la suite avec impatience !