Mal initiée, la saison 6 de Arrow (notre critique du season premiere) aura eu raison de notre attachement pour l’archer vert qui conclu son épopée la moins intéressante et la plus laborieuse.
Loongueurs. On pensait les sempiternels atermoiements d’Oliver Queen abandonnés avec son ancien costume, mais c’est mal connaître Arrow et ses états d’âmes à rallonge. Une aubaine pour CW qui en profite pour nous faire miroiter un méchant révolutionnaire, lequel semble finalement inconsistant. De plus, en démontrant que l’esprit d’équipe est totalement surfait, toutes les problématiques mises en place jusque là sont parjurées en nous faisant faussement croire à un retour aux sources du super-héros de Star City.
Bientôt la révolution ? Sauf que les étirements narratifs incessants semblent trouver une sorte de conclusion à la fin de cette saison. Le Arrow des comics semble bel et bien en approche, un retournement de situation bienvenu qui laisse augurer d’une possible rédemption pour l’archer vert. Si cette renaissance scénaristique peut être salvatrice, on craint qu’elle ne soit pas accompagnée d’un penchant visuel, le show mettant un point d’honneur à nous servir un gloubi-boulga d’action illisible malgré des efforts de mise en scène. Bienvenue dans le Arrowverse…