Si je vous dis nouveautés ?
Frappe orbitale. C’est la capacité la plus iconique, la plus spéciale pour la faction des Space Marines. On l’a toujours eu dans nos jeux mais cette fois on a pu vraiment en faire quelque chose de spécial. C’est tout à fait magique pour moi. C’est un laser énorme qui descend du ciel, qu’on contrôle comme une unité et avec lequel peut tracer des marques incroyables sur le terrain. C’est vraiment impressionnant.
Origine ?
La jeunesse. (rire) J’ai commencé à jouer aux jeux Warhammer lorsque j’étais jeune. Ça fait quasiment 30 ans qu’ils me passionnent. Alors de me retrouver à un moment dans ma carrière où je peux réaliser un jeu comme Dawn of War III, qui pixelise cette même capacité qui me rendait un peu fou étant jeune, c’est vraiment quelque chose de génial. C’est sûr, il est très tourné vers la guerre, sanglant et tout ça -je ne dirais pas que c’est un jeu pour la jeunesse- mais ça me rend très fier d’y travailler.
Un des grands points d’inspiration, c’est le « moi ». Moi, en tant que jeune : qu’est ce que je voulais voir ? Qu’est ce que je trouvais de génial avant que je connaisse toute l’affaire de Warhammer ? Comment je pouvais, pour cette histoire, qui est quand même assez sombre, rechercher comme effets, comment le rendre spécial dès le début ? Comment retrouver ce sentiment que j’avais éprouvé ? Car c’est celui là même, qui m’inspire.
Problèmes ?
Ma vie. (rire) Par où commencer ? Créer un jeu, surtout un grand jeu comme Dawn of War III, c’est une série de problèmes. On doit d’abord créer un prototype qui ne fonctionne pas très bien. Puis on doit trouver comment ça peut devenir quelque chose d’excellent. Ça, c’est les trois dernières années de ma vie. C’est travailler à la résolution de ces problèmes, mais c’est aussi ma plus grande joie : trouver de nouvelles façon de résoudre tout ça pour que ça devienne quelque chose de spectaculaire. Pour moi c’est une joie de pouvoir gagner ma vie en faisant des jeux vidéo. C’est toujours un grand travail, mais c’est vraiment pas mal (rire).
Futur?
J’ai hâte. Déjà le futur immédiat : lancer le jeu, avec ses multiples histoires. Quand je vois des joueurs qui s’éclatent toujours sur le premier DoW (2004), j’espère voir un petit peu de ces personnes s’attacher à DoW III pendant 5 ou 6 ans. Pour moi, il faut que ce soit un opus qui plaise sur la longueur, ce serait le top.
Dernier mot ?
Merci d’être là. C’est un plaisir de montrer Dawn of War III. Pour tous les amoureux du jeu vidéo, surtout, poursuivez votre passion et faites ça avec le sourire. C’est toujours long de faire des jeux, ou des films, tout en étant créatif. C’est vraiment une passion particulière de s’y atteler pendant 3 ans avant d’arriver à quelque chose. Il faut toujours se rappeler que c’est ce qu’on veut, que c’est une poursuite de vous même. C’est facile très stressé, de se fâcher contre le monde quand ça fonctionne pas très bien, mais il faut se souvenir que c’est un coup de cœur, une passion, qu’on doit se faire plaisir, en fait.