House of Cards revient et reprend là où on s’était arrêté : Franck Underwood se rapproche dangereusement du pouvoir et, tel un joueur d’échecs, continue de positionner ses pions. Un début de saison qui risque d’en surprendre plus d’un.
La série semble avoir pris ses marques et gagne en maturité. Ce premier épisode nous éloigne des coulisses politiques pour se recentrer sur « Francis » dont l’amoralité n’a désormais plus de limite. On assiste à un véritable thriller incarné d’une main de maître par Kevin Spacey. Quant à Claire alias Robin Wright, elle prend du galon et quitte l’ombre de son mari pour montrer son vrai – et terrible – visage. La boucherie Underwood est ouverte.
Sans valoir les deux épisodes pilotes dirigés par David Fincher, la mise en scène convainc avec un jeu de caméra efficace, notamment lors d’une scène particulièrement intense. Les scénaristes jouent habilement avec les codes de la série et le dernier aparté de Franck casse le quatrième mur d’une manière magistrale. Ce début de saison donne le ton : sur la route vers le sommet, les Underwood n’épargneront personne. Qui sera le prochain ?
Avis : 9/10