House of Cards s’achève ce soir sur Canal +, l’occasion pour nous de dresser le bilan de cette première saison intense.
Pendant treize épisodes, difficile de dire vers quel chemin se dirigeait Frank Underwood. Le politicien aura fait preuve de bien des stratagèmes pour multiplier les fausses pistes et parvenir là où son ambition l’a amené, non s’en dévoiler quelques failles au passage. Tout du long, Kevin Spacey déborde de charisme et se montre à la hauteur de son personnage. Le duo qu’il forme avec Robin Wright semble intouchable.
La mise en scène souffre de l’absence de David Fincher à la réalisation dès le troisième épisode. Plus classique, cette dernière ne parvient plus à créer l’atmosphère plus sombre installée par le diptyque initial. Pourtant le plaisir demeure et il est difficile de décrocher de la série.
Le seul vrai défaut d’House of Cards réside dans son sujet. Les néophytes de la politique américaine peineront à s’impliquer dans cet l’univers cloisonné et les apartés de Frank ne suffisent pas à remplir le fossé. Quant à ceux qui parviendront à le franchir, ils ne le regretteront pas.
Avis : 8,5/10