Plus les opus passent et plus Michael Bay semble se moquer de sa franchise et de son public. Avec Transformers : The Last Knight, il nous fait carrément un doigt d’honneur.
Anti-divertissant. C’était bien la seule chose à encore sauver : le petit plaisir coupable d’en prendre plein les mirettes pendant près de trois heures à l’idée de voir Transformers : The Last Knight. Sentiment totalement absent de ce cinquième volet tant le film paraît monté avec des bouts de scotch. Anarchique, illogique, incompréhensible, les mots ne manquent pas pour définir ce qui ressemble davantage à une succession de scènes courtes entrecoupées d’explosions. Pire, apparemment conscient de la débilité de la chose, le réalisateur multiplie les Deus Ex Machina sans chercher à respecter la moindre cohérence. Mal de crâne en approche…

Aucun respect.
Peut-être trop concentré sur les spin-off qu’il cherche à mettre en place, Bay démolit sa mythologie existante. Le combat Optimus Prime / Bumblebee, si longtemps teasé, n’est finalement qu’un point « Martha » (NDLR : voir Batman v Superman), son roster de Transformers disparaît et réapparaît à sa guise et 95% des humains ne représente aucun intérêt. Si le quatrième épisode sentait déjà bon le vide, là on tombe carrément dans un trou noir.
Fiche technique
Réalisation : Michael Bay
Scénario : Art Marcum, Matt Holloway et Ken Nolan
Casting : Mark Wahlberg, Josh Duhamel, Anthony Hopkins, Stanley Tucci
Date de sortie : 28 juin 2017
Synopsis : Les humains et les Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là et la clef du salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Quintessa, la créatrice des Transformers qui cherche à s’emparer du bâton de Merlin pour tuer la Terre. Sauver le monde sera la mission d’une alliance inattendue: Cade Yeager, Bumblebee, un lord anglais et un professeur d’Oxford.
Transformers : The Last Knight est sorti le 28 juin 2017 en France
AVIS
Si le quatrième épisode sentait déjà bon le vide, là on tombe carrément dans un trou noir. De pire en pire. Plus rien à sauver.

